En 1948, dans l’Italie d’après-guerre, Ferruccio Lamborghini est un prospère industriel fabricant de tracteurs. La mécanisation de l’agriculture permet à cet ingénieur bolognais, né en 1916, de devenir, en moins de dix ans, le deuxième fabricant de tracteurs du pays, derrière Fiat. Pilote automobile raté, Lamborghini compense sa frustration en s’offrant des Ferrari… Sauf qu’il les trouve moins fiables que les Alfa Romeo ou les Mercedes. En 1962, il s’en plaint au «Commendatore» : «Ferrari, vos voitures sont des cochonneries !» Méprisant, ce dernier lui répond : «Lamborghini, tu peux sans doute piloter un tracteur mais tu ne seras jamais capable de conduire correctement une Ferrari.»

Vexé, Lamborghini n’aspire qu’à se venger. Il va trouver l’ingénieur motoriste Giotto Bizzarrini, à l’origine du V12 de la Ferrari 250 GTO. Désireux de sortir de l’ombre de Ferrari, Bizzarrini accepte une mission : concevoir un moteur V12 plus puissant et moins fragile que celui de la Ferrari. En parallèle, Ferruccio Lamborghini sollicite le designer Franco Scaglione, qui vient de quitter le célèbre carrossier Bertone.

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