
L’essentiel
- C'est le dernier jour du confinement en France. Dès demain, mardi 15 décembre, l'Hexagone passera à la seconde étape des allègements des restrictions sanitaires : les Français seront déconfinés et libres se déplacer d'une région à l'autre sans attestation... jusqu'à 20 heures, horaire à partir duquel tous les foyers devront respecter le couvre-feu imposé par les autorités. Celui-ci sera toutefois levé pour la nuit du 24 au 25 décembre, mais pas pour celle du 31 décembre au 1er janvier. L'attestation de déplacement va disparaître en journée à compter du 15 décembre mais sera obligatoire pour se déplacer durant les heures de couvre-feu.
- Au 13 décembre, la France totalise 11.533 nouveaux cas positifs de Covid-19, soit plus du double de l'objectif des 5.000 contaminations journalières initialement fixé par Emmanuel Macron. Le gouvernement a donc été contraint de revoir sa copie sur le déconfinement, en maintenant certaines restrictions : les musées, théâtres et cinémas ne pourront pas rouvrir comme prévu au 15 décembre. Leur réouverture est repoussée d'au moins trois semaines, au 7 janvier, si la situation épidémique évolue favorablement. L'accueil des spectateurs dans les stades pour des manifestations sportives est également repoussé au moins jusqu'à cette date.
- En prévision du déconfinement, plusieurs campagnes de dépistage massif et ciblé sont lancées dans quelques agglomérations en France, comme au Havre et à Charleville-Mézières. Les villes de Roubaix et Saint-Étienne, où le virus circule activement, tenteront la même opération en janvier.
- De l'autre côté de l'Atlantique, aux États-Unis, la campagne de vaccination contre la Covid-19 commence dès ce lundi 14 décembre avec un week-end de préparation express pour livrer les premières doses du vaccin de Pfizer et BioNTech. Près de trois millions de doses devraient être rendues disponibles d'ici mercredi, avec l'objectif de vacciner quelque 20 millions d'Américains avant la fin de l'année et 100 millions avant fin mars.
Le direct
Pubs, restaurants, cinémas et musées vont fermer à Londres
Londres et certaines régions du sud-est de l'Angleterre s'apprêtent à passer sous le troisième et plus haut niveau d'alerte en raison d'une poussée de la circulation du nouveau coronavirus, selon des députés britanniques qui en ont été informés ce lundi 14 décembre par le ministre de la Santé. Cela implique concrètement la fermeture des hôtels, pubs et restaurants, qui ne peuvent que faire de la livraison ou de la vente à emporter et des lieux culturels comme les cinémas, théâtres et musées. Les établissements scolaires, magasins et salons de beauté et de coiffure peuvent, eux, rester ouverts. Dans tout le pays, les règles seront toutefois assouplies quelques jours à Noël pour permettre les déplacements et de passer cette fête ensemble à trois foyers maximum.
Où attrape-t-on la Covid-19 ?
Un questionnaire mis en ligne ce lundi 14 décembre propose aux personnes ayant eu la Covid-19 d'indiquer dans quelles circonstances ils pensent avoir été infectés, dans le cadre d'une étude scientifique qui vise à "identifier les sources de propagation de la 2e vague". Lancé par des médecins et des spécialistes du numérique, SourceCovid.fr "propose à toutes les personnes ayant été touchées par le virus" depuis mi-août "de prendre 2 minutes de leur temps pour aider à la compréhension de la 2e vague de la Covid-19", expliquent ses initiateurs dans un communiqué. Constitué d'"une quinzaine de questions", ce questionnaire "vise à mieux identifier les sources de propagation du virus (magasins, restaurants, lieux de travail, cercles familiaux et personnels...) depuis cet été en fonction de l'origine géographique des patients, à l'échelle des régions et des départements".
Plus de 1,61 million de morts dans le monde
La pandémie de Covid-19 a fait au moins 1.612.297 morts dans le monde depuis que le bureau de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en Chine a fait état de l'apparition de la maladie fin décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles ce lundi 14 décembre. En tout, plus de 72.166.120 cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués depuis le début de l'épidémie, dont au moins 46.576.400 sont aujourd'hui considérés comme guéris. Ce nombre de cas diagnostiqués ne reflète toutefois qu'une fraction du nombre réel de contaminations : certains pays ne testent que les cas graves, d'autres utilisent les tests en priorité pour le traçage et nombre de pays pauvres ne disposent que de capacités de dépistage limitées. Les États-Unis restent le pays le plus endeuillé avec 299.191 décès pour 16.257.366 cas recensés, selon le comptage de l'université Johns Hopkins. Au moins 6.298.082 personnes ont été déclarées guéries.
Nouvel échec d'un traitement contre la Covid-19
Le groupe pharmaceutique suisse Novartis a annoncé lundi que les essais clinique du ruxolitinib n'avaient pas montré d'amélioration dans les soins de cas sévères de Covid-19. "L'étude de phase 3 (la dernière phase d'essais humains, ndlr) n'a pas eu le résultat escompté de réduction du nombre d'hospitalisations de patients atteints de Covid-19 avec des complications graves (décès, ventilation mécanique ou soins intensifs)", indique un communiqué du groupe.
Le vaccin de l'Allemand Curevac passe en phase 3 des essais cliniques
Le laboratoire pharmaceutique allemand Curevac a annoncé ce lundi 14 décembre le lancement de la troisième et dernière phase d'essais cliniques à grande échelle en vue de l'autorisation de son vaccin contre le Covid-19. "Curevac commence la phase globale 2b/3 de ses études cliniques nécessaires pour l'autorisation de son candidat vaccin", a annoncé le laboratoire basé à Tübingen (Ouest), dans un communiqué lundi matin. L'étude, à grande échelle, doit être menée en Europe et en Amérique du Sud sur "plus de 35.000 participants", affirme l'entreprise qui utilise la même technologie que Pfizer/BioNTech et Moderna : l'ARN messager. La Commission européenne a déjà réservé 225 millions de doses de ce vaccin et pourra en commander jusqu'à 180 millions de plus "une fois que le vaccin se sera révélé sûr et efficace".
La "grippe russe" de 1890 serait en fait un coronavirus
De récentes études révèlent que l'épidémie de "grippe russe" qui a sévi pendant trois ans à la fin du XIXe siècle était en fait causée par un coronavirus. "On s’est rendu compte au cours des dernières semaines, des derniers mois que ce n’était pas de la grippe, c’était du coronavirus. Et c’était un des quatre coronavirus qui circule actuellement de façon saisonnière. Et je pense que ce Covid va rejoindre ces cas de coronavirus-là", a expliqué le Pr Eric Caumes au micro de BFMTV-RMC ce lundi 14 décembre.
L'infectiologue Eric Caumes craint une réaccélération de l'épidémie à Noël
Invité de BFMTV-RMC, le chef de service des maladies infectieuses et tropicales de l'Hôpital de la Pitié-Salpêtrière Éric Caumes a dit craindre "une réaccélération" de l'épidémie de Covid-19 à l'occasion de Noël et des fêtes de fin d'année. "Il suffit qu'on relâche un peu plus les précautions, notamment à l'intérieur des familles" pour que les courbes de l'épidémie repartent franchement à la hausse, a-t-il mis en garde.
Dépistages massifs et ciblés en France
La France se lance cette semaine dans une stratégie de dépistage massif ciblé sur quelques agglomérations : Le Havre et Charleville-Mézières pour commencer, dans l'espoir de mieux contrôler l'épidémie en vue du déconfinement. Les villes de Roubaix et Saint-Étienne, où le virus circule activement, doivent tenter la même opération en janvier. La stratégie s'inspire de celle tentée au Royaume-Uni à Liverpool, menée début novembre et dont le bilan a été jugé positif.
La campagne de vaccination commence aux États-Unis
Le pays le plus endeuillé au monde - dont le nombre de morts se rapproche du seuil des 300.000 décès - entame ce lundi 14 décembre une vaste campagne de vaccination contre la Covid-19. Près de trois millions de doses devraient être rendues disponibles d'ici mercredi aux États-Unis. Le vaccin Pfizer-BioNTech a en effet commencé à être expédié dès ce week-end, en caisses réfrigérées à -70°C, depuis l'usine Pfizer du Michigan vers des hôpitaux et d'autres sites. L'objectif est de vacciner quelque 20 millions d'Américains avant la fin de l'année et 100 millions avant fin mars.
Campagne vaccinale en France : un rapport sur les effets indésirables sera publié chaque semaine
Après le début de la campagne de vaccination contre la Covid-19 en France, un rapport sur les effets indésirables signalés sera publié chaque semaine et un "dispositif renforcé" sera mis en place pour faciliter leur déclaration, a expliqué ce vendredi 11 décembre l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). "L'enjeu majeur est (...) d'identifier des effets indésirables qui n'auraient pas été observés lors des essais cliniques", a expliqué Céline Mounier, directrice de la surveillance à l'ANSM, lors d'un point presse en ligne.
Aux États-Unis, la campagne de vaccination pourrait débuter lundi
Le coup d'envoi de la campagne vaccinale contre la Covid-19 pourrait être lancé dès le début de la semaine prochaine dans le pays le plus endeuillé au monde. Le ministre américain de la Santé Alex Azar a en effet estimé vendredi 11 décembre que le vaccin Pfizer/BioNTech contre la Covid-19 pourrait commencer à être administré dès lundi aux Etats-Unis après l'approbation des autorités sanitaires. "Nous allons travailler avec Pfizer sur la distribution (du vaccin) et nous pourrions donc voir des personnes être vaccinées lundi ou mardi la semaine prochaine", a-t-il dit dans un entretien à la la chaîne ABC. Pour rappel, un comité consultatif de l'Agence américaine des médicaments (FDA) a recommandé jeudi 10 décembre d'autoriser ce vaccin aux Etats-Unis, ce que l'agence devrait faire "dans les deux prochains jours", selon M. Azar. Comme au Royaume-Uni, le vaccin de Pfizer et BioNTech sera déconseillé aux personnes ayant une allergie connue à l'un de ses ingrédients.
Plus de 1,58 million de morts dans le monde
La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 1.582.721 morts dans le monde depuis que le bureau de l'OMS en Chine a fait état de l'apparition de la maladie fin décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles ce vendredi 11 décembre. En tout, plus de 69.564.380 cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués depuis le début de l'épidémie, dont au moins 44.256.000 sont aujourd'hui considérés comme guéris. Les États-unis restent le pays le plus endeuillé avec 292.190 décès pour 15.617.923 cas recensés selon le comptage de l'université Johns Hopkins. Au moins 5.985.047 personnes y ont été déclarées guéries. Après les États-Unis, les pays les plus touchés sont le Brésil avec 179.765 morts et 6.781.799 cas, l'Inde avec 142.186 morts (9.796.769 cas), le Mexique avec 112.326 morts (1.217.126 cas), et le Royaume-Uni avec 63.082 morts (1.787.783 cas).
AstraZeneca et la Russie vont combiner leurs vaccins
"Nous annonçons un programme d'essais cliniques pour évaluer la sécurité et l'immunogénicité de la combinaison d'AZD1222, développé par AstraZeneca et l'Université d'Oxford, et Spoutnik V, développé par l'institut de recherches Gamaleïa", a indiqué ce vendredi 11 décembre, la branche d'AstraZeneca en Russie dans un communiqué. Les essais, qui devraient commencer avant la fin de l'année, seront pratiqués sur des personnes âgés de 18 ans ou plus. L'initiative vient du fonds souverain russe, qui indique avoir proposé le 23 novembre à AstraZeneca l'utilisation d'une des deux composantes du vaccin Spoutnik V. Pour rappel, les deux vaccins, AZD1222 et Spoutnik V, utilisent des adénovirus humains comme vecteurs.
Vers un passeport de vaccination dans l'Union européenne ?
Alors que les vaccins contre la Covid-19 de Pfizer avec BioNTech et de Moderna sont en passe d'obtenir une autorisation de mise sur le marché conditionnelle dans les prochaines semaines, "l'Union européenne réfléchit à un système de vaccination utile et raisonnable", confie une source européenne. La question d'un passeport de vaccination n'est pas exclue par la Commission européenne : "comment peut-on s'assurer que les registres de vaccination sont à jour ? Comment on s’assure dans un espace ouvert tel que l’UE, que les gens puissent circuler, et si certains pays le demandent, que les gens qui se déplacent d'un pays membre à l'autre soient vaccinés ?". S'il n'y a "pas eu de précédent" sur une telle mesure, assure-t-on à la Commission européenne, l'institution anticipe la question qui "va de toute façon se poser" puisque des pays imposent déjà aux étrangers de présenter un test négatif au Sars-CoV-2.
Après quatre semaines de forte baisse, les indicateurs épidémiologiques ne diminuent que très faiblement
Dans un communiqué de presse relatif à son point épidémiologique hebdomadaire du 10 décembre, Santé publique France alerte sur un fort ralentissement de la décrue des indicateurs épidémiologiques. "Après quatre semaines de forte décroissance, les indicateurs marquent le pas et restent à des niveaux élevés. En semaine 49 [du 30 novembre au 5 décembre], le nombre de nouveaux cas confirmés par tests RT-PCR et antigéniques est estimé à 72 121 contre 76 500, soit une baisse de 6%, bien loin des niveaux observés les semaines précédentes.", souligne l'agence. La semaine du 23 au 29 novembre, les contaminations avaient baissé de 31 %.
Le vaccin de Sanofi et GSK ne sera finalement pas prêt avant fin 2021
Les laboratoires français Sanofi et britannique GSK ont annoncé vendredi 11 décembre que leur vaccin contre la Covid-19 ne serait prêt que fin 2021. En cause, des résultats moins bons qu'attendu dans les premiers essais cliniques de phase 1/2. La conduite du programme "est retardée afin d'améliorer la réponse immunitaire chez les personnes âgées", indiquent les groupes dans un communiqué. Ils tablent désormais sur une mise à disposition du vaccin au quatrième trimestre l'an prochain, alors qu'ils visaient initialement une demande d'homologation au premier semestre de 2021.
Prendre un train ou un avion après 20 heures sera possible
Gérald Darmanin confirme qu'à partir du 15 décembre, il n'y aura plus de limites de déplacement et qu'il sera possible de partir en vacances. Quelques exceptions seront possibles durant le couvre-feu : prendre un avion ou un train après 20 heures ne sera pas interdit, assure le ministre de l'Intérieur.
Reprise des cours en présentiel en janvier dans les universités ?
"Nous avons décidé de travailler pour, dès le début du mois de janvier, reprendre l'enseignement en présentiel, notamment pour les travaux dirigés pour des étudiants ciblés", a fait savoir Jean Castex concernant la reprise des cours en présentiel dans les universités.
Le couvre-feu s'appliquera bien le 31 décembre
Jean Castex répond aux questions des journalistes présents et confirme que le couvre-feu sera en place dès 20 heures le 31 décembre et jusqu'à 6 heures le 1er janvier. Mais il ne sera pas interdit d'inviter des personnes chez soi, si elles arrivent avant 20 heures et restent dormir, confirme le Premier ministre, rappelant qu'il conseille de limiter les rassemblements au maximum pour les fêtes. Plus de 100.000 policiers seront mobilisés le 31 décembre pour faire respecter ce couvre-feu, précise Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur.
Si vous deviez retrouver au cours des prochaines semaines, pour les fêtes, une personne âgée ou vulnérable au coronavirus, voici deux recommandations pour un #NoëlSansCovid :
— Jean Castex (@JeanCASTEX) December 10, 2020
➖ limitez vos interactions au cours des 5 jours précédents
➖ restez le plus possible chez vous. pic.twitter.com/Rd4dAGEIA1
Le télétravail toujours encouragé
Le Premier ministre a confirmé que le télétravail devait rester la norme quand celui-ci était possible. Les mesures annoncées "ne nous autorisent pas en revanche à diminuer le recours au télétravail partout où il est possible", a précisé Jean Castex à ce sujet.
Le nombre de bénéficiaires du fonds de solidarité élargi
Jean Castex annonce que le fonds de solidarité pourra aussi bénéficier aux prestataires et exploitants agricoles travaillant avec le secteur de l'hôtellerie et de la restauration, ou aux sous-traitants de l'événementiel (culture, sport...). "Nous ne laisserons personne au bord du chemin au moment où la crise économique engendrée par la crise sanitaire accroît ses effets sociaux et psychologiques", assure le Premier ministre, qui va rencontrer les professionnels du monde des sports d'hiver en ce sens vendredi.
L'isolement des personnes contaminées ne sera pas obligatoire
Evoquée par Emmanuel Macron, l'obligation d'isolement des personnes contaminées par le virus ne sera finalement pas mise en place. La mesure ne fait pas "consensus", a expliqué Jean Castex à ce sujet. "Notre objectif est à la fois d'augmenter le nombre de tests (...), d'accélérer encore davantage les délais d'accès de leurs résultats, d'améliorer le repérage des cas contacts et d'assurer l'effectivité de l'isolement des personnes déclarées positives et de leurs cas contacts par un accompagnement renforcé", assure le Premier ministre.
Pourquoi cet objectif de 5.000 nouveaux cas par jour ?
Jean Castex a précisé pourquoi ce cap des 5.000 cas par jour était important à atteindre.
Pourquoi cet objectif de 5000 nouveaux cas par jour ? pic.twitter.com/TUwiG3umF2
— Jean Castex (@JeanCASTEX) December 10, 2020
Les modalités du couvre-feu précisées
Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, prend la parole pour préciser les modalités du couvre-feu. Celui-ci sera en vigueur dans toute la France métropolitaine de 20 heures à 6 heures du matin. Les déplacements seront interdits, sauf pour certains motifs : motifs professionnels, raisons médicales, motifs familiaux impérieux (garde d'enfant, assistance à une personne vulnérable...), missions d'intérêt général (aides alimentaires, maraudes...), faire sortir son animal de compagnie pour qu'il puisse faire ses besoins. La pratique sportive et les balades en plein air seront interdites entre 20 heures et 6 heures. Une nouvelle attestation sera obligatoire pour pouvoir se déplacer durant ces horaires. Une amende de 135 euros est toujours prévue pour les contrevenants. Les contrôles de police seront renforcés, assure Gérald Darmanin.
Le couvre-feu débutera à 20 heures à partir du 15 décembre
Le couvre-feu fera bien son retour à partir du 15 décembre. Mais il débutera à 20 heures et non à 21 heures comme initialement prévu. "Il sera strictement contrôlé avec des possibilités de dérogation limitées", assure Jean Castex. Ce couvre-feu sera "annulé" pour le réveillon de Noël le 24 décembre, durant lequel le Premier ministre conseille à nouveau de ne pas se réunir à plus de 6 adultes. Mais il sera de mise pour le réveillon du 31 décembre, contrairement à ce qui avait été annoncé. Les déplacements inter-régions seront autorisés malgré ce couvre-feu. Les attestations de déplacement en journée vont par contre disparaître.
Les règles du 15 décembre plus strictes qu'envisagées
Les établissements recevant du public dont la réouverture était prévue le 15 décembre, à savoir les théâtres, cinémas ou musées, devront attendre au moins trois semaines pour espérer ouvrir au 7 janvier. Les règles pour l'accueil du public dans les lieux de culte ne changeront pas non plus au 15 décembre. L'accueil du public dans les stades ou les cirques est également repoussé et sera étudié pour la date du 7 janvier.
Deux semaines à venir avec des "facteurs de risque"
Jean Castex explique que les deux semaines à venir, avec le froid et les fêtes de fin d'année, comportent des "facteurs de risques. "Pour toutes ces raisons, nous ne pouvons pas baisser la garde", affirme le Premier ministre, qui annonce une adaptation des mesures qui devaient être prises le 15 décembre.
L'objectif des 5.000 cas par jour pas atteint pour le 15 décembre
Olivier Véran annonce que plus de14.000 nouveaux cas de coronavirus ont été officiellement recensés en France lors des dernières 24 heures. Il évoque un possible relâchement et un plus grand brassage de la population avec la réouverture des magasins pour expliquer la hausse des cas constatée ces derniers jours. Le froid qui s'installe est aussi un vecteur de contamination. "Nous n'atteindrons pas la barre des 5.000 cas par jour", fixée par le gouvernement pour déconfiner le pays le 15 décembre, admet le ministre de la Santé.
"Il faut rester chez soi le plus possible"
"Il faut rester chez soi le plus possible" et limiter "ses motifs de sorties", demande le Premier ministre, selon qui le nombre de nouvelles contaminations augmente ces derniers jours. "La partie est loin d'être gagnée", martèle-t-il, avant de demander à Olivier Véran, le ministre de la Santé, de faire un point sur l'épidémie en France.
Jean Castex salue la maîtrise de l'épidémie en France
"La situation sanitaire s'est considérablement améliorée ces dernières semaines, mais elle marque le pas ces derniers jours", annonce d'emblée le Premier ministre lors de sa conférence de presse. "C'est en France que l'épidémie est le mieux maîtrisée" parmi les pays européens, assure-t-il. Le nombre de nouveaux cas quotidiens est ainsi passé à environ 10.000 (contre 50.000 il y a quelques semaines).
Plus de 1,57 million de morts dans le monde
La pandémie a fait au moins 1,57 million de morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles jeudi 10 décembre. En tout, 68,8 millions de cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués depuis le début de l'épidémie. Les Etats-Unis restent le pays le plus endeuillé avec 289.450 décès, suivis par le Brésil (178.995 décès), l'Inde (141.772) et le Mexique (111.655).
Vaccin : nouveau coup de pouce de la Fondation Gates
La Fondation Bill et Melinda Gates va injecter 250 millions de dollars (206 millions d'euros) supplémentaires dans la campagne internationale pour combattre la pandémie de coronavirus. Une partie de ces fonds sera consacrée à la distribution de vaccins dans des régions d'Afrique subsaharienne et en Asie du Sud.
Emmanuel Macron s’alarme de "situations très critiques à la veille des fêtes” en Europe
Le président de la République Emmanuel Macron s'est alarmé ce jeudi à Bruxelles de "situations très critiques" à l'approche des fêtes de fin d'année dans "beaucoup d'endroits en Europe" en raison de l'épidémie de Covid-19. Ce qui nécessite selon lui une forte coordination des pays de l'Union européenne. "Nous sommes tous en train de prendre les décisions requises pour protéger Noël et les fêtes de famille pour éviter que l'épidémie ne reparte encore de plus belle", a déclaré Emmanuel Macron.
2.600 centres de prélèvement gratuits et ouverts à tous pour un dépistage massif en Auvergne-Rhône-Alpes
Entre le 16 et le 23 décembre, tous les habitants de la région Auvergne-Rhône-Alpes pourront, s'ils le souhaitent "se tester afin de protéger leur famille" en évitant la propagation du virus durant les fêtes, a expliqué le président Laurent Wauquiez devant la presse et ses partenaires. En tout, 2,2 millions de tests antigéniques, privilégiés pour leur rapidité, ont été commandés. Le dépistage, ouvert à tous et gratuit, se fera dans environ 2.600 centres de prélèvement, dont la moitié fonctionne déjà dans des laboratoires, centres médicaux, pharmacies et hôpitaux. Les 1.300 autres seront installés temporairement dans des lycées et centres d'apprentissage, des entreprises et services administratifs, des établissements de santé et des services d'incendie et de secours, ainsi que dans des zones d'activité, des supermarchés et des gares; enfin dans plusieurs centaines de communes et 40 cars itinérants. Plus de 15.000 personnes seront mobilisées, dont 4.000 déjà à l'oeuvre dans les centres existants, auxquelles s'ajouteront notamment les effectifs des laboratoires partenaires, ainsi que 1.900 infirmiers libéraux, 1.500 pompiers et des membres de la Croix-Rouge. Coût de l'opération : 19 millions d'euros dont 13 pour l'achat des tests.
J-7 avant le lancement de notre campagne de dépistage massive. Référencement des centres, acheminement du matériel, contact avec les professionnels de santé... les équipes d’@auvergnerhalpes sont sur le pont pour que chacun puisse être testé avant Noël. pic.twitter.com/ZgaWTnOOk0
— Laurent Wauquiez (@laurentwauquiez) December 9, 2020
Moderna intègre des adolescents aux essais de phase 2/3 de son vaccin
Dans un communiqué publié ce jeudi 10 décembre, la biotech américaine dirigée par le Français Stéphane Bancel annonce le début d'une étude de phase 2/3 de son candidat vaccin contre la Covid-19 chez des adolescents en bonne santé aux États-Unis. L'entreprise, qui a déjà soumis une demande d'autorisation de son vaccin auprès de l'agence européenne des médicaments, espère générer des données d'ici le printemps 2021 afin de "soutenir l'utilisation du vaccin mRNA-1273 chez les adolescents avant la rentrée scolaire de 2021". Moderna espère mener les essais auprès de 3.000 adolescents âgés de 12 à moins de 18 ans.
Vaccins : "On n’a pas facilité ou accéléré les processus de certification", assure Alain Fischer
Auditionné ce jeudi 10 décembre par l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, le Professeur Alain Fischer, le président du conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, se montre rassurant sur les délais très rapides des recherches et essais cliniques menés sur les candidats-vaccins contre la Covid-19. "On n’a pas facilité ou accéléré les processus de certification, ce n’est pas le cas, j’en suis absolument convaincu", a-t-il déclaré. Le "Monsieur vaccin" désigné par le gouvernement semble aussi confiant concernant la technologie ARN, utilisée par Pfizer et Moderna et qui n'a fait l'objet d'aucun vaccin autorisé par le passé : "il faut savoir qu’il y a des médicaments indiqués dans le traitement de maladies assez rares qui contiennent déjà de l’ARN. Et Ceci se passe avec une bonne tolérance dans l’ensemble".
Pénurie des masques : la commission d'enquête du Sénat pointe du doigt la responsabilité de Jérôme Salomon
"Alors qu'il s'établissait à 754 millions d'unités fin 2017, le stock stratégique de masques chirurgicaux n'en contenait plus que 100 millions fin 2019". La commission d'enquête du Sénat sur la crise du Covid-19 pointe la responsabilité du N°2 du ministère de la Santé, Jérôme Salomon, dans la pénurie de masques dont a souffert la France au début de l'épidémie, selon son rapport rendu public ce jeudi 10 décembre. Elle impute "directement cette pénurie à la décision, prise en 2018 par le directeur général de la santé de ne pas renouveler le stock de masques chirurgicaux", même si "elle est également la conséquence de choix antérieurs, tout au long des années 2010".
Et si le port du masque finissait par devenir normal ?
En conférence de presse, à la question "dans un an, porterons-nous encore le masque partout ?", le Pr Enrique Casalino, chef du service des urgences de l'Hôpital Bichat à Paris, répond presque par un "oui". L'infectiologue pense en effet que "ce serait une erreur" de le délaisser "pour la covid, mais aussi vis-à-vis des autres virus". Le médecin justifie sa position en parlant de respect. "En Asie, ils ont cette culture, on pensait que c’était pour la pollution, mais pas seulement, explique-t-il, porter un masque, c’est aussi un moyen de respecter l’autre. Dans certains cas on le portera, pas tout le temps, mais dans certains cas." Pour l'infectiologue, la crise sanitaire donnera lieu à une "nouvelle normalité", dans laquelle le masque continuera de faire partie intégrante de notre quotidien.
L'infectiologue Enrique Casalino en faveur d'un couvre-feu plutôt que "d'interdire aux gens de se déplacer à plus de 100 kilomètres pour voir leur famille"
Alors que le Premier ministre Jean Castex doit trancher ce jeudi à 18 heures sur le déconfinement, le Professeur Enrique Casalino, chef du service des urgences de l'Hôpital Bichat s'est prononcé, ce jeudi 10 décembre en conférence de presse, en faveur d'un maintien du déconfinement au 15 décembre, assorti d'un couvre-feu "strict" qui commencerait plus tôt que 21 heures, l'horaire initial fixé par Emmanuel Macron le 24 novembre. "Je préfère ça plutôt que d'interdire aux gens de se déplacer et d’aller à plus de 100 kilomètres pour voir leur famille", a estimé l'infectiologue. Car si "on garde tout pareil, poursuit-il, ça veut dire que tous les efforts fournis n’ont eu aucune utilité. C’est peut-être de la communication, mais c’est important".
Vaccins ARN : "on a assez d'arguments scientifiques pour dire qu'il n'y a pas de danger"
Lors d'une conférence de presse ce jeudi 10 décembre, le Professeur Enrique Casalino, chef du service des urgences de l'Hôpital Bichat à Paris a assuré qu'il se vaccinera contre la Covid-19 dès que les agences européenne et française des médicaments "auront dit que le vaccin est sûr". Interrogé sur les doutes exprimés par l'infectiologue Éric Caumes au sujet des vaccins de Pfizer et de Moderna qui reposent sur une technologie nouvelle - l'ARN messager - il estime qu' "on a assez d'arguments scientifiques pour dire qu'il n'y a pas de danger". "Me vacciner avec des produits que je ne connais pas, dont je n’ai des informations que par les communiqués de presse des laboratoires, c’est leur faire une confiance aveugle et absolue", avait déclaré le Pr Eric Caumes au micro de France Inter, mardi 8 décembre. Pour convaincre les "80 % de Français hésitants", le Pr Enrique Casalino suggère de s'appuyer sur les leaders d'opinion et influenceurs.
En Europe, des documents liés au vaccin de Pfizer et BioNTech ont été piratés
Des documents liés à la demande d'autorisation du vaccin contre la Covid-19 de Pfizer et BioNTech ont été piratés lors d'une cyberattaque contre l'Agence européenne du médicament (AEM), a annoncé Pfizer mercredi 9 décembre."Il est important de noter que ni le système de BioNTech ni celui de Pfizer n'ont été violés en lien avec cet incident et nous n'avons pas connaissance de données personnelles qui auraient été piratées", est-il précisé dans un communiqué. L'AEM, qui contrôle les médicaments de l'ensemble des 27 Etats membres de l'UE, doit rendre le 29 décembre au plus tard sa décision sur une autorisation conditionnelle du vaccin Pfizer/BioNTech, déjà approuvé au Royaume-Uni, à Bahreïn et au Canada.
Jean Castex prendra la parole à 18 heures
Au lendemain d'un conseil de défense sanitaire, le Premier ministre Jean Castex va trancher sur le déconfinement. Il prendra la parole en de journée à 18 heures pour présenter la ligne de conduite à suivre à partir du 15 décembre. "Moi qui suis un libéral intellectuellement, je ne devrais pas m'occuper de ce qu'il se passe dans les familles. Et maintenant je suis obligé de dire aux gens comment ils doivent réveillonner. C'est difficile pour moi!", a glissé Jean Castex en marge mercredi soir d'un déplacement dans l'Essonne lié au projet de loi controversé sur le séparatisme. Plusieurs scénarios ont été évoqués : soit un maintien du déconfinement tel qu'il a été présenté le 24 novembre par le président Emmanuel Macron, soit un report de l'ouverture des salles de cinéma et de spectacles, mais aussi un avancement du couvre-feu qui pourrait démarrer plutôt que l'horaire initial fixé à 21 heures.
Le taux d'incidence repart à la hausse dans 73 départements
L'épidémie semble repartir à la hausse dans 73 départements de France métropolitaine et ultramarine. Si certains départements souffrent d’un taux d’incidence supérieur à 200 pour 100.000 habitants, à l’instar de la Haute-Savoie (222,2), d’autres subissent une très forte hausse des contaminations. C’est le cas des Vosges, dont le taux d’incidence a bondi de 81,2 points, passant de 109,3 au 28 novembre à 190,5 pour 100.000 habitants au 5 décembre. C’est la plus forte augmentation du taux d’incidence enregistrée au cours des deux dernières semaines.
Michelle Bachelet critique la gestion de la crise sanitaire
La pandémie "a mis à nu toute les fissures et fragilités de nos sociétés" et mis à mal les droits de l'Homme, s'est inquiétée Michelle Bachelet, Haute commissaire aux droits de l'Homme de l'Organisation des nations unies (Onu). "L'année 2020 a fait des ravages non seulement dans toutes les régions et tous les pays, mais aussi sur l'ensemble de nos droits, qu'ils soient économiques, sociaux, culturels, civils ou politiques", a-t-elle déclaré.
Plus de 1,55 million de morts dans le monde
La pandémie a fait au moins 1.557.814 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles ce mercredi 9 décembre à 11H00 GMT. En tout, 68,2 millions de cas d'infection par le Sars-CoV-2 ont été officiellement diagnostiqués. Les Etats-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 286.338 décès pour 15.172.602 cas recensés. Ils sont suivis par le Brésil (178.159 décès), l'Inde (141.360), le Mexique (110.874) et le Royaume-Uni (62.033). La France quant à elle, compte au 8 décembre 2.309.621 cas positifs de Covid-19 dont 56.352 décès depuis le début de la pandémie.
Le Royaume-Uni déconseille le vaccin de Pfizer et de BioNTech en cas d'importantes allergies
Après seulement un jour de campagne vaccinale contre la Covid-19, le Royaume-Uni prend des précautions supplémentaires. Le pays déconseille le vaccin de Pfizer et de BioNTech aux personnes ayant eu par le passé "d'importantes réactions allergiques". "Deux personnes ayant connu des réactions allergiques importantes ont mal réagi" aux premières injections, a indiqué Stephen Powis, directeur médical du service national de santé (NHS) pour l'Angleterre. "Les deux se remettent bien", a-t-il ajouté selon l'AFP. Pour rappel, le Royaume-Uni est le premier pays au monde à autoriser le vaccin de Pfizer et BioNTech qui repose sur une technique innovante - l'ARN messager - et la campagne de vaccination massive débutée mardi 8 décembre s'adresse en priorité aux soignants et aux personnes âgées.
En Allemagne, Angela Merkel appelle à de nouvelles restrictions
Un nouveau tour de vis outre-Rhin ? Face à la hausse des contaminations en Allemagne, la chancelière Angela Merkel durcit le ton. “Le nombre de contacts” entre personnes “est trop élevé, la réduction du nombre de contacts est insuffisante”, a-t-elle déclaré devant la chambre des députés. Elle a jugé "justifiées" les propositions d'un groupe d'experts visant à la fermeture au plus tard entre Noël et la mi-janvier de tous les magasins non alimentaires et des écoles notamment. Malgré les limitations de rassemblement à 5 personnes, les stands de vins chauds, tradition allemande pour la période des fêtes de fin d'année, se multiplient dans le pays et attirent des foules nombreuses en extérieur. Ils sont devenus un vecteur de propagation du virus selon les autorités.
Le syndicat des jeunes biologistes médicaux remet en cause la faisabilité d'un dépistage massif avant les fêtes
Deux camps semblent s'opposer sur la politique des tests : ceux qui prônent un dépistage massif à l'instar du maire de Fontainebleau Frédéric Valletoux ou de l'épidémiologiste Catherine Hill, et ceux qui préfèrent miser sur une priorisation. "On essaye de faire un maximum de tests. On peut en faire entre 2,5 et 3 millions par semaine, mais pas 70 millions en deux jours", a prévenu Lionel Barrand, président du Syndicat des jeunes biologistes médicaux (SJBM), mercredi matin selon les informations de l'AFP. Et de mettre en garde: "Il faut prioriser, faire des tests pour isoler et pas pour lever les gestes barrière et embrasser tout le monde à Noël". Lionel Barrand rappelle aussi que si les tests antigéniques permettent d'avoir des résultats très rapidement, ils sont "moins sensibles, d'environ moins 60% par rapport aux tests PCR, c'est à dire qu'on louperait un cas sur deux".
"Avec la réouverture des commerces, on a recréé des flux", estime Frédéric Valletoux
"Le virus ne diminue pas autant qu'on l'espérait, avec la réouverture des commerces, on a recréé des flux", a constaté mercredi matin sur BFMTV le président de la Fédération hospitalière de France (FHF), Frédéric Valletoux. Pour autant, selon Santé publique France qui publiera son prochain bilan hebdomadaire jeudi 10 décembre, il est encore trop tôt pour attribuer la hausse des contaminations aux seuls allègements des restrictions sanitaires en vigueur depuis le 28 novembre. D'autres paramètres, météorologiques par exemple, comme la chute des températures, pourraient expliquer cette dynamique épidémique.
"On a dit cent fois qu'il n'y a pas eu de foyer de contamination dans un théâtre"
Face à la hausse des contaminations, le report de la réouverture des lieux culturels comme les cinémas et les salles de spectacle n'est pas exclu. "On a dit cent fois qu'il n'y a pas eu de foyer de contamination dans un théâtre, les gens ont envie de venir, je le sais, je le vois", met en garde la comédienne Ariane Ascaride dans Le Parisien. "Si on arrête encore tout, ça va être catastrophique, économiquement mais aussi psychologiquement. Les gens ne vont pas bien", assène-t-elle.
"Tout est sur la table" selon la députée Aurore Bergé
"Nous n'y serons pas", a admis la députée LREM Aurore Bergé mercredi matin sur BFMTV, en référence au fameux objectif des 5.000 nouveaux cas positifs par jour fixé par Emmanuel Macron le 24 novembre. Dès lors, "tout est sur la table", a-t-elle ajouté. Mardi 8 décembre sur LCI, le ministre des Solidarités et de la Santé déclarait déjà que "tout peut être amené à changer, à évoluer en fonction de la donnée épidémique".
Le taux d'incidence remonte en Île-de-France
Le directeur général de l'agence régionale de santé d'Île-de-France alerte sur une remontée du taux d'incidence dans six départements de la région. Selon les données statistiques de Géodes, la plateforme pilotée par Santé publique France, il reste même au-dessus de 100 en Seine-Saint-Denis (126,3 / 100.000 hab), dans le Val-d'Oise (120,4 /100.000 hab), dans le Val-de-Marne (119,6 / 100.000 hab), et en Seine-et-Marne (113 / 100.000 hab). L'Île-de-France est pourtant loin d'être la région la plus durement touchée par la seconde vague, contrairement à l'Auvergne-Rhône-Alpes et à la Bourgogne-Franche-Comté.
Le taux d’incidence remonte aujourd’hui dans 6 départements d’Ile-de-France et reste au-dessus de 100. L’activité hospitalière est soutenue, avec des flux importants (47 entrées en réa hier). La bataille contre le virus n’est pas gagnée. Restons tous mobilisés au quotidien.
— Aurélien Rousseau (@aur_rousseau) December 8, 2020
Donald Trump signe un décret pour que les vaccins soient livrés aux États-Unis avant les autres pays
Le président américain Donald Trump a signé mardi 8 décembre un décret qui donnera selon lui la priorité aux livraisons de vaccins aux Etats-Unis avant l'exportation, soulignant la crainte que le pays manque de doses après la phase initiale de vaccination. Et ce, alors que Pfizer/BioNTech, dont le vaccin pourrait être autorisé dans les tout prochains jours, n'a qu'un contrat portant sur 100 millions de doses avec les Etats-Unis. Moderna, dont le vaccin pourrait être autorisé dès la fin de la semaine prochaine, a également promis 100 millions de doses.
Frédéric Valletoux appelle à un dépistage massif avant Noël
“Qu’on soit cinq, six ou sept à table à Noël, ce n’est pas le sujet, affirme le président de la Fédération hospitalière de France (FHF) Frédéric Valletoux, le vrai sujet, c’est de protéger les plus fragiles”. Considérant que les Français devraient quand même pouvoir se réunir en famille à Noël, contrairement à leurs voisins italiens qui ont l’interdiction de se déplacer d’une région à l’autre pendant les fêtes de fin d’année, le maire de Fontainebleau prône une campagne de dépistage massif dans les jours précédant les fêtes de Noël. Une initiative déjà adoptée par le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez : une campagne de dépistage se tiendra dans tout le territoire entre le 16 et le 23 décembre.
Pour que notre campagne de dépistage soit une réussite, nous installons un comité scientifique régional, que nous présentons aujourd'hui et qui sera présidé par le Pr Bruno Lina.
— Laurent Wauquiez (@laurentwauquiez) December 4, 2020
Cette campagne doit être synonyme de rigueur. Avec ce comité scientifique, nous y veillerons. pic.twitter.com/zP8xFohkpa
Le vaccin de Pfizer a un "profil de sécurité favorable" selon la FDA
Dans un rapport publié ce mardi 8 décembre, les experts de l'agence américaine des médicaments (FDA) ont estimé que le vaccin de Pfizer et BioNTech a un "profil de sécurité favorable". Les données de sécurité portent sur 38.000 participants à l'essai clinique du vaccin avec un suivi médian de deux mois et aucun "problème de sécurité spécifique [ne devrait empêcher] " l'autorisation en urgence, écrivent-t-ils. Une réunion publique du comité consultatif de l'agence sur les vaccins doit se réunir jeudi 10 décembre. Ce n'est qu'à l'issue de cette réunion que la FDA pourra se prononcer sur l'autorisation, ou non, du vaccin de Pfizer et BioNTech, qui pour rappel est déjà approuvé au Royaume-Uni qui a commencé ce mardi sa campagne de vaccination.
Ségolène Royal favorable au maintien du déconfinement le 15 décembre
Au micro de Sud radio, l'ancienne ministre et candidate à l'élection présidentielle de 2007 Ségolène Royal s'est montrée favorable au maintien du déconfinement le 15 décembre. L'essentiel pour elle est que le nombre de patients hospitalisés continue de baisser. "Pourquoi cet objectif de 5.000 ? D'où ça sort ? Le bon critère sanitaire, ce sont les hospitalisations ! Dès lors qu'il n'y en a pas plus, il n'y aucune raison de déstabiliser une nouvelle fois les français !", a-t-elle argué. Au 7 décembre selon la plateforme Géodes pilotée par Santé publique France, 26.333 personnes infectées par le Sars-CoV-2 sont hospitalisées en France. Un nombre en baisse constante depuis le pic de 33.466 malades hospitalisés pour Covid-19, atteint le 16 novembre.
La Fédération hospitalière de France alerte sur le risque d'une troisième vague
"Le nombre d'hospitalisations diminue très peu, beaucoup moins que le rythme qu'on a connu après le premier confinement", a estimé Frédéric Valletoux, président de la Fédération hospitalière de France et maire de Fontainebleau lors d'un point presse ce mardi 8 décembre. "Ça nous pousse à appeler à une extrême vigilance sur les mesures d’assouplissement qui vont être mises en œuvre. Le risque d'une troisième vague n'est pas que virtuel, ni lointain", a-t-il ajouté.
Les gérants des salles de cinéma et de spectacle craignent un nouveau report de leur réouverture
À l'approche du 15 décembre, date qui doit marquer la prochaine étape du déconfinement, les gérants des cinémas et salles de spectacle ne cachent pas leurs inquiétudes. Face à l'arrêt de la baisse des nouveaux cas, ils craignent un nouveau report de la réouverture de leurs établissements au public. Selon les informations de Libération, Matignon réfléchit sérieusement à "un plan B" et "tout ce qui est prévu au 15 décembre n’aura peut-être pas lieu au 15", confie un conseiller ministériel.
Un conseil de défense se réunira mercredi 9 décembre
Avec une moyenne de 10.000 nouveaux cas positifs au Sars-CoV-2 par jour, la France est loin d'atteindre l'objectif de 5.000 contaminations journalières fixé par Emmanuel Macron pour le 15 décembre. Un conseil de défense doit se réunir mercredi 9 décembre pour déterminer la ligne de conduite à suivre à l'approche des fêtes de fin d'année. Puis le Premier ministre Jean Castex s'exprimera jeudi 10 décembre.



















