La publication, en août dernier, du classement de Shanghai 2021 des meilleures universités mondiales, a confirmé la performance de Paris-Saclay. L’université, née en 2019 pour réunir l’ancienne Paris-Sud, Supélec, l'ENS Paris-Saclay, l’Institut d’Optique, AgroParisTech et l’Institut des hautes études scientifiques, a même progressé, passant de la 14e à la 13e place. Pour Sylvie Retailleau, réélue à la présidence de l’établissement en 2020, cette reconnaissance consacre l’effort de longue haleine entrepris par ces différentes entités pour adapter la recherche et l’enseignement français aux réalités économiques et sociales.

Cette physicienne, versée dans la micro et la nanoélectronique, a une longue expérience du monde industriel et de ses dirigeants. A Saclay, elle se bat pour améliorer encore et toujours la symbiose entre la recherche fondamentale et le transfert des connaissances vers l’innovation.

Paris-Saclay a encore progressé dans le classement de Shanghai…

Sylvie Retailleau : Nous en sommes fiers. Cela signifie que nous sommes désormais reconnus au niveau international comme université de recherche intensive. Or, c’est l’une des raisons pour lesquelles Paris-Saclay a été créée : faire entrer les universités françaises dans le viseur international et valoriser les trois éléments indissociables d’une bonne université, la recherche, la formation et l’innovation.

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