Des villes et des dizaines de villages rasés, 550.000 maisons en cendres, 20.000 édifices publics bombardés, 60.000 kilomètres de routes endommagés, 4 millions d’hectares de forêts et de terres agricoles ravagés, des centaines de ponts détruits, 2.000 kilomètres de canaux rendus impraticables, sans parler de la cathédrale de Soissons ou du centre-ville d’Arras, un joyau de l’architecture du XVIIe siècle, tous victimes des marmitages et des incendies… Les dégâts provoqués par la Première Guerre mondiale dans le nord de la France sont incommensurables. Mais ce qui frappe le plus l’opinion, lorsque cesse enfin la boucherie, c’est la dévastation de la cathédrale de Reims.

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