
C’est le revers de la médaille lorsque l’on connaît un succès important. En effet, alors que WhatsApp gagne de plus en plus d’utilisateurs et d’utilisatrices, la messagerie instantanée va devoir répondre à de nouvelles contraintes imposées par la Commission européenne, rapporte Bloomberg, relayé par Frandroid. Dans l’Union européenne, comme 46,8 millions d’utilisateurs mensuels reconnaissent l’application, cette dernière est désormais considérée comme une «très grande plateforme en ligne » ou «VLOP».
Ainsi, les plateformes qui cumulent plus de 45 millions d’utilisateurs mensuels au cours d’une année complète, sont dans l’obligation de mieux réguler la modération des contenus en ligne. C’est pourquoi WhatsApp devra, au même titre que d’autres réseaux sociaux comme Facebook ou Instagram, rester vigilant face aux contenus diffusés sur ces chaînes afin de respecter la législation européenne, notamment en luttant contre les contenus illicites, ceux promouvant les violences sexistes ou présentant un danger pour la sécurité publique.
Mark Zuckerberg reproche à l’Union européenne de réguler ses activités trop strictement
De plus, l’application sera chargée de montrer davantage de transparence sur le fonctionnement de ses algorithmes en étant entendue par une autorité indépendante. Les différentes chaînes WhatsApp feront également l’objet d’un contrôle plus strict pour ne pas déstabiliser les démocraties européennes et devront mettre en place une option permettant de désactiver les systèmes de recommandations ciblées.
Ce tournant n’intervient pas vraiment au bon moment pour Meta puisque Mark Zuckerberg, le fondateur de la multinationale américaine, s’est rangé derrière l’administration Trump et reproche à l’Union européenne de réguler ses activités trop strictement. Même son de cloche pour le vice-président américain, J. D. Vance, qui estime que le DSA est un instrument de censure européenne. Néanmoins, l’application a annoncé qu’elle allait tout de même se plier à ces obligations.


















