Un long couloir désert et mal éclairé, un soir tard, entre deux correspondances. Des pas qui résonnent derrière soi et qui incitent à se hâter. Voilà le type d’ambiance glauque et stressante qu’ont connue nombre de voyageurs dans les couloirs souterrains de la gare du Nord à Paris. Mais promis, tout cela, c’est fini. "Atténuer le stress des voyageurs est au cœur de nos préoccupations, assure Frédéric Chouzenoux, le directeur des opérations de StatioNord, le groupe chargé des travaux d’aménagement de la gare du Nord. Nous avons beaucoup travaillé sur la luminosité, mais aussi sur l’acoustique en choisissant des revêtements pour le sol, les murs et le plafond qui atténuent les bruits."

Résultat, demain, on pourra flâner dans un jardin suspendu aux essences rares, faire son jogging sur une piste de 1 kilomètre de long et de 50 mètres de dénivelé, admirer une expo, assister à des réunions de travail, déguster un menu réalisé par un chef étoilé et, éventuellement, finir par prendre un train.

Car la future gare du Nord, le fer de lance de la SNCF pour inventer l’expérience passager du futur, proposera bel et bien tout cela. "Les gares vont jouer un rôle de plus en plus stratégique dans l’espace urbain et dans l’aménagement du territoire, ajoute Frédéric Chouzenoux. Ce sont des lieux de transport mais aussi de vie dans lesquels on peut implanter de nombreuses activités: des commerces, des services, des espaces de bureau et de coworking, de la restauration, mais également des loisirs et de la culture."

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