
Mercredi 3 septembre, la super-loterie américaine Powerball a atteint des sommets. Le montant colossal s’élève à 1,3 milliard de dollars, soit près de 1,12 milliard d’euros, selon BFMTV. Du côté français, le record historique de l’Euromillions est lui-même limité à 250 millions d’euros. Le jackpot américain est donc, à ce jour plus de quatre fois supérieur à celui de la loterie française. Pour le moment, le gros lot du Powerball n’a pas été remporté depuis 40 tirages, ce qui suscite une effervescence parmi les amateurs de loterie. Et la question revient sur beaucoup de lèvres : les joueurs français peuvent-ils participer ?
En réalité, pas besoin d’être américain pour pouvoir participer à cette loterie géante. Mais il y a un obstacle, les tickets pour le Powerball ne peuvent être achetés qu’aux États-Unis, dans l’un des 45 états qui le distribuent, mais aussi à Washington D.C, Porto Rico ou dans les Îles Vierges américaines. Il est donc impossible d’acheter un ticket depuis la France.
Des taxes qui rognent les gains
La somme est impressionnante, mais la réalité aux États-Unis, une fois les gains reçus, peut faire déchanter. En effet, la fiscalité américaine en prélève 24%, en y ajoutant des taxes locales selon l'État où le ticket a été acheté. Et certains États n’appliquent pas d’impôts. La différence entre deux États en ce qui concerne la somme nette réellement perçue après taxation peut donc être très importante. Selon les calculs de la CNBC, un milliard de dollars annoncé peut se transformer avec les taxes en un peu plus de 600 millions après déductions. De toute façon, les probabilités de remporter le pactole sont infiniment petites : une chance sur 292 millions.
Une grosse différence vis-à-vis de la France où la probabilité de gagner l'Euromillions est d’une sur 139 millions. Mais il existe aussi une différence de taille concernant la fiscalité, puisque les sommes gagnées à la loterie sont exonérées d’impôt sur le revenu. Un gagnant à l’Euromillions empoche donc l’intégralité de ses gains
















