
C’est un bien pour le moins insolite qui était mis aux enchères ce mercredi 30 juillet. L’Hôtel des ventes de Nîmes proposait à la vente une chaussette sale ayant appartenu à Michael Jackson. Le vêtement, porté par «le roi de la pop» à l’occasion de son concert à Nice le 27 juin 1997 pour sa tournée «HIStory World Tour», avait été récupéré par un technicien plateau après le show de la star planétaire disparue il y a de cela 16 ans, rapporte France 3.
«Le 28 juin 1997, Monsieur Maada, technicien de plateau, s'occupe du démontage du matériel du concert tenu au Stade Charles Ehrmann à Nice. Non loin des loges, il trouve une chaussette haute ornée de cristaux carrés scintillants», explique la maison de vente. Ému par sa découverte, le technicien décide de conserver sa précieuse trouvaille dans un cadre, accompagnée par son laissez-passer backstage d’époque.
Adjugé plusieurs milliers d’euros
Considérée comme un objet «rare», cette chaussette n’est pas un simple vêtement pour les commissaires-priseurs interrogés par France 3. «C’est un souvenir. Elle a une vraie histoire», expliquent-ils. Estimée dans un premier temps entre 3 000 euros et 4 000 euros, son prix de départ a été fixé à 2 500 euros. Un montant qui s’est finalement envolé lors de la vente. Une femme a en effet décidé d’acquérir cette relique d’un autre temps pour la somme de 6 200 euros.
La vente aux enchères a lieu ce mercredi à l'Hôtel des ventes de Nîmes pic.twitter.com/sd6sQAw0Aw
— ici Gard Lozère (@icigardlozere) July 29, 2025
Mise en vente une première fois le 21 juillet dernier, la chaussette n’était pas parvenue à trouver preneur. En cause, un problème de communication selon Olivier Vergne, expert à l’Hôtel des ventes, rapporte Ici. «Il n'y a pas eu d'acquéreur parce que notre public habituel n'est pas vraiment le public du memorabilia de la pop music», explique-t-il. Un loupé pour lequel plusieurs fans se sont visiblement mordus les doigts, plusieurs d’entre eux s’étant manifestés après la vente. L’un de ces acheteurs, visiblement très nostalgique, a même manqué de tomber à genoux devant la vitrine. «Pour plaisanter, j'ai dit : "C'est un morceau de la vraie croix du Christ." Il m'a dit : "C'est complètement ça" !», poursuit l’expert. «On a donc décidé de la remettre en vente en les prévenant», conclu Olivier Vergne.


















