Coupable mais pas coupable ? Comme le raconte Auto-Moto, un conducteur sarthois comparaissait devant le tribunal du Mans pour des faits d’excès de vitesse présumés commis à la fin de l’année 2021. En trois mois, entre le 22 octobre et le 11 décembre, il lui était reproché six excès de vitesse, toujours au même endroit au niveau d’une petite commune. À chaque reprise, les clichés montraient un conducteur à bord d’un camion de logistique blanc sur cette départementale 160.

Devant le tribunal, le chauffeur a expliqué qu’il était un habitué et que le flash du radar ne fonctionnait pas lorsqu’il était en faute. Ce bug l’aurait empêché de changer son comportement et ne lui aurait donc pas permis d’éviter de récolter ces amendes successives. S’il a donc reconnu à demi-mot être l’auteur de ces infractions, l’automobiliste a eu une autre ligne de défense. En effet, en plus du dysfonctionnement, son avocat a soutenu que les clichés pris par le radar ne permettaient pas d’identifier formellement son client.

Pas de preuves, pas de condamnations

Une ligne de défense qui, a semble-t-il, fonctionné, indique Auto-Moto, puisque le tribunal du Mans a jugé qu’il n’existait pas de preuve formelle permettant d’inculper l’automobiliste. Il échappe donc aux six contraventions, soit au minimum 810 euros d’amendes forfaitaires (si les excès de vitesse étaient inférieurs à 20 km/h) et à des retraits de point sur son permis qui auraient pu entraîner sa suspension. Il y a quelques jours, comme en faisait écho 7 sur 7, un chauffard qui roulait à 86 km/h sur une route belge limitée à 50 km/h, avait échappé à une lourde sanction. La raison ? Des agriculteurs en colère avaient retourné le panneau de signalisation avec le nom de la commune !