Une action de prévention face aux nombreux accidents liés aux airbags Takata. A compter du 1er janvier 2026, le contrôle technique sera complété d’une procédure visant les campagnes de rappel des constructeurs, en vertu d’un décret en date du 8 décembre dernier. L’idée est de s’attaquer aux défauts les plus dangereux pouvant mettre en danger les automobilistes, précise Auto Plus. Ainsi, cette nouveauté doit permettre de vérifier si des véhicules sont toujours équipés d’airbags Takata, classés interdits.

Pour rappel, les véhicules dotés d’airbags Takata classés «stop drive» nécessitent la mise à l’arrêt du véhicule tant que l’airbag n’a pas été remplacé, en raison de leur dangerosité. C’est pourquoi le décret instaure une contre-visite pour défaillance critique. Elle concerne les véhicules présentant «un risque grave pour la sécurité routière», dont le constructeur a demandé de cesser l’utilisation immédiatement.

Pensez à vérifier si votre véhicule est concerné par le scandale des airbags Takata

Par conséquent, dans le cas où votre véhicule est encore équipé d’un airbag Takata classé «stop drive», il sera immédiatement placé en contre-visite. Il ne pourra plus circuler et sera immobilisé tant que la réparation n’est pas effectuée. De même, le contrôle technique ne sera validé qu’après réparation par un garagiste de la marque. Pour être plus synthétique, tant que les airbags Takata dangereux ne seront pas remplacés, le propriétaire n'aura plus le droit de circuler avec le véhicule.

L’objectif est de montrer aux automobilistes que l’on ne peut ignorer un rappel grave de sécurité, et qu’une sanction immédiate peut s’appliquer. Si vous souhaitez éviter la contre-visite ou une immobilisation de votre voiture, pensez impérativement à vérifier si elle est concernée par le scandale des airbags Takata ou par un «stop drive».

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