RED : la liberté avant tout

Chez RED by SFR, pas de fanfare ni de fausses promesses. L’enseigne joue la carte de la clarté : forfaits modulables, sans engagement, et surtout une compatibilité eSIM généralisée qui simplifie la vie. On choisit sa dose de data de 10 à 350 Go et son réseau : la 5G arrive sans supplément sur les gros volumes, le tout soutenu par le maillage SFR, aujourd’hui largement stabilisé.

Le forfait phare de l’automne affiche 120 Go 5G pour 8,99 € par mois, avec appels et SMS illimités, et 30 Go depuis l’Europe et les DOM.

En option, on peut pousser jusqu’à 40 Go de roaming mondial (+5 €), de quoi rester connecté depuis New York ou Zurich sans craindre la facture. Pas de téléphones subventionnés ni de petits caractères qui gonflent la note : la philosophie RED, c’est “simple, efficace, modifiable”. Et ça séduit.


D’ailleurs, ceux qui veulent tout centraliser peuvent encore combiner leur ligne mobile avec une box fibre maison. Là aussi, la marque mise sur la constance : pas de tarif qui double après un an. Pour beaucoup, c’est un confort invisible mais précieux.

Free : la débauche de data au prix plancher

Chez Free, la logique reste fidèle à l’ADN maison : bousculer les prix. La Série Free d’automne propose 110 Go en 4G/5G à 8,99 €/mois pendant un an, avant de basculer sur le Forfait Free 5G complet. Oui, la mécanique est connue, mais elle fonctionne. Les consommateurs habitués à guetter les cycles de promo savent qu’il suffit d’un rappel de calendrier pour basculer vers la prochaine Série avant hausse de tarif.


En échange, Free en donne beaucoup : appels et SMS illimités en France et DOM, 25 Go depuis l’Europe, et une vraie 5G disponible dès les zones couvertes. Le tout sans engagement, bien sûr. Ajoutez un VPN gratuit (Free mVPN), un service client joignable sept jours sur sept et un rejet automatique des appels anonymes : on ne s’attendait pas à tant de détails pratiques dans un forfait à moins de 9 €.
Pour ceux qui veulent aller plus loin, le Forfait Free 5G “plein format” (350 Go pour 19,99 €) reste une référence, surtout pour les abonnés Freebox qui bénéficient d’un tarif préférentiel à 9,99 €. C’est la stratégie Free classique : capter, fidéliser, tout en cultivant une image d’opérateur “anti-routine”. Et ça continue de fonctionner.

Sosh : la fiabilité tranquille

Sosh, c’est la face légère d’Orange : la même couverture réseau, le même sérieux technique, mais sans le cérémonial de la maison mère. L’offre phare de l’automne, à 9,99 € pour 80 Go, coche toutes les cases : appels et SMS/MMS illimités, 20 Go depuis l’Europe et les DOM, sans engagement. La formule est taillée pour le quotidien, streaming, navigation, partages de connexion, avec un débit réduit au-delà du quota, mais sans coupure brutale.


Le principal argument, ici, c’est la fiabilité : réseau Orange oblige, les zones rurales ou périurbaines profitent d’une stabilité rarement égalée. En plus, la gestion se fait à distance, via l’appli My Sosh ou le forum communautaire ; et en cas de pépin sérieux, c’est l’infrastructure Orange qui prend le relais. Pas de paillettes, pas de promotions tournantes : juste une offre nette, prévisible et solide.
Pour les abonnés les plus mobiles, Sosh n’oublie pas ses options internationales : réduction sur les frais d’envoi via Orange Money, compatibilité eSIM, livraison rapide, et possibilité de migrer vers Orange en cas de besoin professionnel plus soutenu. Une forme de sécurité à prix doux.

Au-delà du prix, une question de style

Au final, ce trio résume bien les tendances du moment. RED vise le consommateur qui veut rester libre et ajuster son forfait à la carte. Free continue de parler aux gros consommateurs de data, ceux qui veulent tout faire en mobilité sans regarder les compteurs. Sosh, lui, s’adresse à ceux qui préfèrent la sérénité : la garantie du réseau Orange, sans engagement ni discours inutile.
Les différences se jouent à la marge, mais ces marges comptent : un giga de plus ici, un roaming mieux calibré là, un service client plus réactif ailleurs. Dans un paysage mobile désormais mature, le “meilleur forfait” n’est plus seulement celui qui coûte le moins cher. C’est celui qui colle le mieux à sa vie.
Et si l’on devait garder une leçon de cet automne 2025 : il vaut mieux un petit forfait qu’on comprend, qu’un grand forfait qu’on subit.

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