"A Paris, à vélo, on dépasse les autos…" Cinquante ans après avoir été chantée, la "prophétie" de Joe Dassin est sur le point d’être accomplie. En 1976, moins de 20.000 personnes effectuaient leurs déplacements quotidiens à bicyclette dans la capitale et la banlieue. En 2021, ce sera près de 1 million. En dix ans, leur nombre aura été multiplié par quatre. Ainsi, la principale artère cyclable de Paris, la rue de Rivoli, a enregistré jusqu’à près de 15.000 vélos par jour l’hiver dernier.

"Entre les grèves de la RATP de décembre 2019, les confinements et déconfinements qui ont entraîné une méfiance vis-à-vis du métro et le nombre de pistes cyclables qui a augmenté, le vélo à Paris connaît un incroyable succès", commente, non sans satisfaction, Jean-Sébastien Catier, président de l’association Paris en selle. Selon lui, les Parisiens avaient un peu vite oublié que la ville n’avait pas été conçue pour l’automobile, mais qu’elle s’y est adaptée au fil des ans, en se transformant avec la création du périphérique ou l’aménagement des voies sur berges dans les années 1960.

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