Qui veut la peau de Garmin ? Toutes les manœuvres sont bonnes pour déstabiliser la marque américaine et les prétendants ne manquent pas de ressources pour détourner le regard des sportifs. Amazfit réitère son approche sur le segment des montres connectées “tout-terrain” avec la T-Rex 3 : une réponse directe aux Garmin Fenix/Enduro, mais aussi à toutes les rivales outdoor actuelles (Polar, Coros, Suunto, sans oublier les Watch Ultra d’Apple et celles de Samsung). Son argument massue ? Un rapport fiche technique/prix étourdissant.

Pour seulement 300 euros à sa sortie, cette montre d’endurance a tout d’une grande : boîtier robuste avec immersion 10 ATM, écran Amoled de 1,5”, puce GNSS multibandes double fréquence, navigation hors-ligne, mémoire interne, connectivité Bluetooth et NFC, une flopée de capteurs et d’outils d’analyse, trois options d’interaction (tactile, bouton, assistant vocal interne), le tout poussé par la dernière version du système ZeppOS 4 et la promesse de “plus de 3 semaines d’autonomie”. Y a-t-il un loup ?

L’Amazfit T-Rex 3 n’est proposée que dans une taille unique en 48,5 mm. Nous l’avons testé en version 3.7.5.1 avec une application Zepp en version 9.7.1.

Qualité de fabrication : un design clivant malgré une conception solide (4/5)

Probablement lassé par le design de sa montre outdoor, Amazfit tente la carte de l’originalité sur la T-Rex 3. Les modèles de ce type ne sont déjà pas reconnus pour leur discrétion, mais on passe un cap esthétique ici : non contente d’exhiber fièrement ses nombreuses vis et son “agrafe” latérale (protégeant le micro et le mini haut-parleur), la lunette en acier inoxydable de la T-Rex est désormais octogonale. Un format inhabituel qui n’a cessé de faire jaser notre entourage tout au long de notre test. Personnellement, on a du mal avec cette démonstration outrancière, pourquoi en rajouter ?

© Benoit Campion pour Capital

Cet ensemble de choix est aussi discutable sur l’aspect pratique. La montre est un peu “rugueuse” au toucher et elle a une légère tendance à retenir le tissu d’un vêtement, lorsqu’on la porte au lit… On regrette aussi l’unique taille proposée, désavantageant clairement les poignets plus fins. Le seul bracelet en silicone fourni avec la montre n’est pas non plus d’un confort renversant. Même son système de fixation est propriétaire, mais la marque a eu la bonne idée de livrer un adaptateur pour fixer des bracelets à attache rapide de 22 mm, plus standards.

© Benoit Campion pour Capital

Vous l’aurez remarqué et compris, la T-Rex 3 n’est pas une montre discrète. En dépit de son format (épaisseur max. 16 mm - largeur max. 51 mm / entre 49,7 - 74,6 g), elle procure un confort satisfaisant au poignet. La bonne surprise vient surtout de la qualité de la fabrication, franchement bonne pour une montre à ce prix. Oui, nous n’avons pas le droit à un verre saphir, et le boîtier est en plastique, mais on sent que le fabricant a fait un effort pour proposer un modèle soigné et robuste. Les différentes certifications passées par la T-Rex 3 assurent d'ailleurs un fonctionnement en immersion jusqu’à 100 m de profondeur (10 ATM), et de - 30° à + 70°.

Écran : un écran Amoled confortable et lumineux (5/5)

La T-Rex héberge un écran de très bonne qualité, une dalle Amoled de 1,5” (définition 480 x 480px) avec un taux de rafraîchissement de 60 Hz. La surface d’affichage est relativement limitée du fait de l’espace occupé par la lunette en acier, mais on conserve tout de même un excellent confort de lecture, l’affichage étant riche et détaillé (le fabricant a d’ailleurs corrigé les petits soucis de scintillement via une mise à jour).

L’affichage permanent “Always On” est évidemment de la partie
L’affichage permanent “Always On” est évidemment de la partie © Benoit Campion pour Capital

Pour couronner le tout, la lisibilité est assurée en toute circonstance grâce à une très bonne luminosité, la dalle atteint un pic à 2 000 cd/m² environ. Aucun problème pour utiliser la montre en plein soleil ou dans la pénombre, le capteur de luminosité ambiant est réactif. Au besoin, la luminosité est ajustable à tout moment via le widget dédié dans le panneau de contrôle, et il est possible d’activer un mode “éclairage nocturne” filtrant intégralement l’écran en rouge, orange ou vert.

Ergonomie : une expérience riche, ternie par de multiples frustrations (3,5/5)

La T-Rex 3 compte sur l’application smartphone Zepp (Android et iOS) pour de multiples aspects, même si elle peut fonctionner avec un certain niveau d’autonomie. C’est le cas de la première mise en route, qui n’a rien de complexe : après la création obligatoire du compte et la configuration du partage des données stockées (intéressant pour celles et ceux qui gèrent finement leurs vie privée numérique), on découvre pas à pas les possibilités. Le premier contact nous révèle un petit défaut : la traduction en français de l’interface n’est pas tout à fait au point.

Il est possible de répondre à certaines notifications via la T-Rex 3 avec un smartphone Android. On ne peut que les consulter sur iOS. Impossible de répondre au téléphone via la montre en revanche, puisqu’elle est dispensée d’un véritable haut-parleur
Il est possible de répondre à certaines notifications via la T-Rex 3 avec un smartphone Android. On ne peut que les consulter sur iOS. Impossible de répondre au téléphone via la montre en revanche, puisqu’elle est dispensée d’un véritable haut-parleur © Benoit Campion pour Capital

La T-Rex 3 offre trois manières d'interagir avec elle : quatre boutons mécaniques, l’écran tactile (appuis et swipes), la voix avec l’assistant vocal intégré. Les deux premières sont fiables, et s’il faut un petit temps d’apprentissage pour naviguer correctement avec les boutons (et tout court), on apprécie de pouvoir compter sur eux pendant l’effort. Les choses se corsent lorsqu’il s’agit de l’assistant vocal. L’expérience diffère selon l’accès au smartphone/à Internet (la T-Rex n’a pas de connectivité cellulaire 4G).

En mode hors ligne, l’activation de l’assistant est signalée par une petite icône bleue en bas de l’écran
En mode hors ligne, l’activation de l’assistant est signalée par une petite icône bleue en bas de l’écran © Benoit Campion pour Capital

En effet, la montre est pilotable à la voix en hors-ligne. Malheureusement, cette option vient avec beaucoup de contraintes, notamment du fait qu’il faut adresser ses requêtes en anglais. Avec un accès réseau, Zepp Flow, l’IA maison (basée sur GPT-4o) élargit grandement les possibilités. Son déclenchement nécessite une interaction manuelle préalable, s’ensuit un petit délai avant la prise en compte. L’interprétation est relativement réussie, mais il y a encore une bonne marge de progression. Les réponses sont uniquement textuelles, et elles sont parfois en anglais, sans que l’on ne sache pourquoi.

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La T-Rex 3 étant riche en fonctionnalités, la navigation dans les menus et la familiarisation avec l’interface demande un petit temps d’adaptation (ralenti parfois par les soucis de traductions). À de multiples égards, Zepp OS 4 a d’ailleurs quelques airs de l’interface Garmin. On recommande donc vivement de faire un tour d’horizon des différentes fonctions, menus et surtout de personnaliser l’affichage à tous les niveaux (widgets, cadrans etc., il y a de quoi faire) pour une utilisation fluide et intuitive par la suite.

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La T-Rex 3 offre pas mal de fonctionnalités annexes : le Bluetooth pour la liaison avec le smartphone et des équipements externes (écouteurs, capteurs), une puce NFC, elle peut lire la musique stockée dans sa mémoire interne et même intégrer certains codes-barres (pratique pour certaines salles de sport, par ex.). Tout cela vient encore avec des limites. Le paiement sans contact est pour ainsi dire impossible dans nos contrées et les musiques stockées doivent être au format mp3 pour être lues. D’ailleurs, puisqu’il faut se contenter des applications du store Zepp (plus restreint que d’autres), il est impossible de stocker des playlists d’un service musical comme Spotify. Heureusement, transférer les données de la montre vers certains services/applications sportives est totalement faisable.

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L'affichage permanent “Always on” manque également un peu de réactivité (la montre accuse un petit délai pour basculer sur le cadran principal après avoir tourné le poignet, et il faut parfois exagérer le mouvement pour bien faire la bascule) et les informations affichées sur les widgets ne se rafraichissent pas avant de s’être arrêtées véritablement dessus.

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L’application Zepp se dompte sans difficulté puisqu’elle a le bon ton de rester claire, malgré la quantité d’informations. Pas d’aller-retour entre différentes appli, tout est là, découpé en 4 pages principales :

  • “Accueil” donne une vision des différents scores (préparation, sommeil, effort) et des données utilisées pour les constituer
  • “Exercice” permet d’aller plus loin dans la consultation et la programmation des activités sportives, avec ou sans l’aide d’un coach (gratuit)
  • “Aura” réunit tous les points relatifs au sommeil et au bien-être, malheureusement, les recommandations/interprétations des données sont presque toutes derrière un paywall (abonnement 30 €/an)
  • “Périphérique” permet de paramétrer en profondeur la T-Rex 3 et la manière dont elle interagit avec l’application Zepp/le smartphone.

Fonctions sport & santé : un suivi complet, mais pas infaillible (4/5)

Cardiofréquencemètre, altimètre barométrique, profondimètre, gyroscope, accéléromètre, capteur de température… La T-Rex 3 est bien équipée. La montre outdoor de Zepp est capable de réaliser des relevés de fréquence cardiaque, de VFC, de SpO2, de température cutanée pour alimenter ses analyses relatives au “bien-être” et à l’activité physique.

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Le volet “bien-être” est limité par un paywall. La montre apporte au minimum un suivi clair du sommeil/siestes (phases, fréquence cardiaque, fréquence respiratoire…). Nous n’avons pas de protocole pour établir avec certitude la fiabilité de la détection des phases, mais à en croire certains retours avisés, l’algorithme de Zepp peine à donner une vision réaliste sur ce point. Au moins, de ce que nous avons pu constater, la T-Rex 3 est cohérente sur les heures d’endormissement/réveil. Pour finir sur l’aspect santé, ces données peuvent être enrichies par d’autres informations importées par l’utilisateur (poids, alimentation, ressentis sous la forme de mots clés…).

© Benoit Campion pour Capital

Avec tout cela, l’application apporte des scores respectifs de sommeil, de préparation et d’effort, comme chez Garmin. On apprécie que le suivi ne se réinitialise pas chaque nouvelle semaine, néanmoins, ce dernier est bien trop optimiste pour lui faire pleinement confiance. Nos captures d’exemple parlent d’elles-mêmes : après une nuit assez catastrophique et un entraînement chargé la veille, l’application nous montre des scores élevés et nous pousse à poursuivre nos efforts (ces derniers ne semblent jamais descendre en dessous de 70 environ).

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Concernant la fiabilité du capteur cardiaque, la T-Rex 3 offre un suivi suffisamment représentatif au global et surtout très satisfaisant en matière de performances/prix. La montre d’Amazfit est dans son élément dans de nombreuses situations. Nous avons constaté que les relevés de la T-Rex 3 suivaient de près ceux de notre appareil de référence au cours de la journée, sur les exercices de renforcement, les marches, courses à pied, du vélo sur route…

Mesure de fréquence cardiaque : Polar H10 (rouge) vs T-Rex 3 (bleu)
Mesure de fréquence cardiaque : Polar H10 (rouge) vs T-Rex 3 (bleu) © Benoit Campion pour Capital

La T-Rex 3 montre quelques imperfections de mesure selon les situations : de petits artefacts ponctuels, de légers décalages sur certains exercices avec changements d’intensité importants et rapides, ou encore des décrochages sur des sorties avec de nombreuses vibrations (en roulant à vélo dans les sentiers). On pourra la compléter par un capteur externe sur les sorties importantes, si on est très regardant sur les données cardiaques pendant l’effort.

Mesures de fréquence cardiaque. 1ère capture au dessus : Polar H10 (bleu) vs T-Rex 3 (rouge) / 2ème capture en dessous : Polar H10 (rouge) vs T-Rex 3 (bleu)
Mesures de fréquence cardiaque. 1ère capture au dessus : Polar H10 (bleu) vs T-Rex 3 (rouge) / 2ème capture en dessous : Polar H10 (rouge) vs T-Rex 3 (bleu) © Benoit Campion pour Capital

Plus précisément sur le volet sportif, et si on omet ses scores trop optimistes, la T-Rex 3 offre un accompagnement correct pour l’effort. L’interface de la montre suggère une liste vertigineuse de plus de 170 activités différentes, certaines très spécifiques ou carrément fantasques (échec, babyfoot…). Certaines activités ne se distinguent d’ailleurs que par leur nom, au moins, la montre permet de tout distinguer. Les informations affichées peuvent être nombreuses (en plus des données habituelles, l’altitude, les marées, la pression atmosphérique, des infos pour la plongée…) et elles sont personnalisables.

© Benoit Campion pour Capital

La montre et l’app Zepp embarquent un certain niveau d’accompagnement sportif. L’IA derrière le “Coach Zepp” se charge de mettre en place un programme d'entraînement après avoir renseigné quelques informations. Le niveau et la pertinence de cet accompagnement ne sont pas aussi poussés que certains concurrents, les plus exigeants lui trouveront évidemment des limites, mais on n’attendait pas tant d’une montre à cette prétention tarifaire. Au moins, la T-Rex 3 apporte quelques bases avec une approche relativement “ludique”.

GPS : suivi précis et cartographie hors-ligne (4,5/5)

Equipée d’une puce GNSS double fréquence, la T-Rex 3 nous promet une localisation et un suivi GPS fiables. Comme sur d’autres modèles, plusieurs modes/niveaux de précision GPS sont sélectionnables pour gérer la manière dont la batterie est sollicitée. Même en ne sélectionnant pas le mode de précision maximal, la montre a tenu ses promesses. Si la précision de ce suivi n’est pas parfaite (on observe parfois de minimes décalages par rapport à la réalité), on peut compter sur elle.

Suivi GPS : tracé de référence (Enduro 3, bleu), tracé de la T-Rex 3 (rouge)
Suivi GPS : tracé de référence (Enduro 3, bleu), tracé de la T-Rex 3 (rouge) © Benoit Campion pour Capital

Plus généralement sur l’expérience de navigation, l’interface de la T-Rex nous montre clairement le parcours réalisé avec un bon niveau de détail, et nous rappelle à l’ordre si l’on dévie trop du tracé prévu. La représentation de la topographie a cependant quelques aspects surprenants, certains éléments/zones étant représentés dans des coloris atypiques (des zones d’eau en noir…). En plus de l’affichage “conventionnel”, Zepp propose des cartes pour afficher les sentiers ou les pistes de ski.

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À ce propos, la navigation se base sur une cartographie maison, gratuite : le système rappelle un peu celui d’Apple avec l’Apple Watch puisqu’on l’on doit d’abord quadriller la région souhaitée dans l’application Zepp pour générer la carte correspondante et finalement l’importer dans la montre via Wi-Fi. Sans cette solution, pas de cartographie, aussi bien hors ligne qu’en ligne via le smartphone. La richesse des cartes est moindre que certains concurrents, mais là encore, c’est une option inattendue sur une montre à ce tarif.

Il ne faut donc évidemment pas trop lui en demander : n’attendez pas de guidage actif avec redirection automatique de la part de la montre, ni de solution interne pour créer son parcours. Puisqu’on évoque ce point, sachez qu’il faut impérativement le créer via une plateforme tierce (Strava, Komoot…) puis l’importer dans l’application Zepp pour la retrouver dans la mémoire de la montre.

Autonomie : l’endurance dans la peau (5/5)

Amazfit annonce une autonomie de 13 à 27 jours selon les conditions d’utilisation, et de 42 à 180 h en sollicitant le GPS en continu. Nous n’avons pas poussé le vice à vérifier chaque valeur avancée par le constructeur, mais nous pouvons affirmer que l’autonomie de la T-Rex 3 est bel et bien à la hauteur. En laissant toutes les options énergivores activées, dont l’affichage permanent, avec une pratique sportive quasi quotidienne et en sollicitant de temps en temps le GPS, la tocante d’Amazfit nécessite une recharge complète au bout de 7 à 10 jours en moyenne. Et il est facile d’étendre l’autonomie de quelques jours supplémentaires en réduisant la fréquence de certaines mesures et en limitant la précision du GPS, sans nuire fondamentalement à l’expérience. C’est impressionnant.

© Benoit Campion pour Capital

La recharge s’effectue via un petit socle magnétique fort pratique, doté d’un port USB-C (pas de recharge sans-fil), et prend environ 2h30 une fois la batterie à plat. C’est particulièrement long, mais on veut bien lui pardonner au vu de l’autonomie généreuse qu’elle nous offre à chaque charge.

Les deux meilleures alternatives à l’Amazfit T-Rex 3

Ne nous le cachons pas, trouver une montre connectée proche de la T-Rex 3 à un prix équivalent n’est pas du tout une chose aisée. En fonction des usages et d’attentes bien spécifiques, mettant directement en lumière certains défauts de la montre d’Amazfit, il est néanmoins possible de recommander quelques modèles alternatifs.

Garmin Forerunner 255 : plus humble, mais plus proche des sportifs

Pour un usage sportif un tant soit peu exigeant, sans hausse de budget, on trouve par exemple la Forerunner 255 chez Garmin : plus épurée en apparence et sur certaines fonctions (5 ATM, écran non tactile, technologie MiP et non Amoled, interface plus datée), elle offre un accompagnement sportif plus abouti que sa concurrente.

Garmin Venu 3 : un package complet et moderne, plus onéreux

Si vous pouvez pousser le budget initial pour conserver cette qualité dans une montre sportive techniquement plus moderne, on vous conseille un modèle comme la Venue 3, pour ne citer qu’elle.

Et dans l’éventualité où vous recherchiez une montre connectée plus lifestyle, plus élégante, polyvalente, mais potentiellement plus limitée sur certains points (autonomie, accompagnement sportif, cartographie…), jetez un oeil du côté de la Galaxy Watch 7 (pour les utilisateurs Samsung), la Pixel Watch 3 (sur Android) ou encore la Watch Series 10 si vous êtes chez Apple.

Conclusion

Malgré son prix très doux, la T-Rex 3 ne manque pas d’atouts. On sent bien que sa partie logicielle manque de raffinement, de profondeur (traduction, suivi sportif et santé, bugs, affichage…), et certains relevés ne sont pas d’une précision chirurgicale. De fait, on ne peut pas dire qu’elle refaçonne le marché en tuant purement et simplement les concurrentes haut de gamme. Ces dernières ont toujours des arguments majeurs pour les sportifs exigeants et les aventuriers.

Cependant, et en dépit des frustrations, le rapport qualité/prix de la T-Rex 3 est sans commune mesure. C’est un bon choix pour les sportifs qui souhaitent suivre en détail toutes leurs activités à l'aide d'une montre robuste, polyvalente, capable de s’éloigner de son chargeur pendant une grosse semaine. Si le constructeur peaufine son interface et ses algorithmes au lieu d’emmagasiner bille en tête des fonctionnalités, alors la T-Rex pourra vraiment faire tanguer les leaders du marché.

  • Qualité de fabrication : 4/5
  • Écran : 4,5/5
  • Ergonomie : 3,5/5
  • Fonctions sport & santé : 4/5
  • GPS : 4,5/5
  • Autonomie : 5/5

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