
Sommaire
- Design : l’art et la manière (4,5/5)
- Connectique : variété, qualité et confort (4,5/5)
- Écran : un espace de travail confortable… plein de reflets (4/5)
- Performances : puissance, fluidité et bonne surprise pour les “joueurs” (4,5/5)
- Autonomie : une endurance digne d’un MacBook (5/5)
- Réparabilité : un bel effort pour un ultra-portable (4/5)
- Les meilleures alternatives au Samsung Galaxy Book5 360
- Conclusion
Avec sa gamme de Galaxy Book, Samsung s'élève régulièrement parmi les meilleurs du marché. Le géant coréen applique à ses PC la même approche qu’à ses smartphones haut de gamme : un design soigné à la finition impeccable, des matériaux et composants de qualité, pour des performances élevées. Cette fois, Samsung a opté pour un Core Ultra, nom de code Lunar Lake, également décliné sur la version Pro. L’objectif officieux, mais évident, est de bousculer les MacBook Air d’Apple et leurs puces Apple Silicon, systématiquement supérieurs à tout le monde en termes de rapport performances/autonomie. Le Galaxy Book5 360 y arrive-t-il ?
Design : l’art et la manière (4,5/5)
Samsung ne change pas un design qui gagne. Le boîtier en aluminium anodisé est plaisant à l’œil, agréable au toucher et, une fois en main, sa rigidité et sa solidité ne peuvent pas être remises en question. Pour autant, il est assez fin malgré ses dimensions plutôt imposantes. On est en confiance, et c’est une bonne chose, mais ce n’est clairement pas le plus ultraportable des PC, quand bien même son poids soit assez contenu.

Samsung a fait un très bon travail, une fois encore. L’écran est entouré de bordures assez fines, qui mettent bien en valeur l’affichage.
Enfin, quand on sollicite l’appareil, le boîtier ne devient pas trop chaud, même sur des genoux, mais il faudra éviter les grilles aménagées et perforées à l’arrière et sous l’appareil. Malheureusement, il embarque encore un ventilateur, contrairement à son rival américain.

Le Galaxy Book5 360 n’embarque toutefois qu’un seul ventilateur, mais c'est suffisant pour engendrer une nuisance sonore assez régulièrement. Pas de manière systématique et constante, mais il se lance parfois sans raison apparente pour se taire à nouveau. Sur ce point, Apple est largement devant.
Connectique : variété, qualité et confort (4,5/5)
Samsung n’est pas Apple. La connectique proposée est donc meilleure, aussi bien en matière de diversité que de qualité, surtout pour la partie sans-fil. On trouve ainsi, de gauche à droite, un port HDMI, deux ports Thunderbolt 4 (au format USB-C), une prise mini-jack qui combine casque et micro, un port USB-A et un lecteur micro-SD. On aurait clairement préféré un lecteur de carte SD tout court, pour une question d'universalité évidente, mais c’est mieux que rien.

Pour la partie sans-fil, Samsung joue la carte de la sécurité et de la qualité avec un module Intel qui gère aussi bien le Wi-Fi 7 (tribande et les canaux de 320 MHz) que le Bluetooth 5.4. Cela fait plaisir d’avoir en main un PC portable qui peut profiter du meilleur du sans fil actuel.
Passons rapidement sur la Webcam embarquée. Elle est Full HD et se sort plutôt bien de l’exercice imposé des visioconférences. Il faudra toutefois éviter les pièces trop sombres si vous n’aimez pas que votre visage et l’arrière-plan soient recouverts de bruit numérique.
Heureusement, le clavier est lui excellent. La course est plaisante et plutôt courte. Elle produit un bruit agréable qui accompagne bien la frappe et donne un rythme à l’écriture.

Pour les fans, de tableaux Excel, Samsung a profité de la taille de son boîtier pour ajouter un étroit pavé numérique à droite du clavier. C’est un petit plus bienvenu, même s’il faudra ajuster le positionnement de ses mains au départ pour éviter de l’activer par mégarde.
Prenons quelques secondes pour parler du bouton Marche/Arrêt dans lequel est logé un lecteur d’empreintes digitales. Il est efficace et réactif, mais pas autant que celui d’un MacBook, et il arrive assez fréquemment de devoir repositionner son doigt pour que la machine se déverrouille. Un peu contrariant, mais moins que de taper son mot de passe ou de laisser sa machine et ses données sans protection.
Enfin, le trackpad est large, confortable, agréable au toucher et réactif. En un mot, parfait au quotidien et pour les gestes « multitouch ».
Écran : un espace de travail confortable… plein de reflets (4/5)
Le Galaxy Book5 360 est un peu à part. Le 360 qui lui est accolé signifie qu’on a affaire à un PC convertible. Comprenez que sa dalle est tactile et qu’il est doté de charnières qui lui permettent de pivoter l’écran à 360° jusqu’à ce qu’il soit collé contre le dessous de l'appareil. On peut alors l’utiliser comme une tablette. Il est même livré de série avec un stylet S Pen.

À titre personnel, nous trouvons que le Galaxy Book5 360 forme une tablette trop encombrante et lourde pour être confortablement utilisée ailleurs que sur un bureau ou des genoux. Néanmoins, c’est un petit plus appréciable.
La dalle OLED de 15,6 pouces est Full HD (1 920 x 1 080 pixels) et rafraîchie à 60 images par seconde. Pas de folie donc, mais c’est toujours mieux que la dalle LCD des MacBook Air. Et puis, Samsung a fait le choix de ménager la puce et la batterie, difficile de lui en vouloir.

L’écran est très confortable, et délivre une très belle image, avec un contraste au top. On lui reproche seulement son traitement brillant qui engendre des reflets parfois gênants et sa luminosité pas très élevée. Nous l’avons mesurée en moyenne à 376 cd/m2, avec un maximum à 553 cd/m2 pour les contenus HDR. C'est un peu faible de nos jours, non seulement pour regarder des vidéos mais aussi en plein soleil, et c'est aussi moins bon que le MacBook Air (qui profite en l'occurrence des avantages du LCD, mais souffre aussi de ses défauts, notamment un contraste limité).
Du côté de la fidélité colorimétrique, Samsung a bien œuvré. Le profil par défaut permet d’obtenir un Delta E de 2,53, bien en deçà du seuil de 3 à partir duquel l’œil humain fait la différence entre la couleur de référence et la valeur affichée. Les couleurs sont donc parfaitement fidèles.
Performances : puissance, fluidité et bonne surprise pour les “joueurs” (4,5/5)
La firme a misé sur la dernière génération de processeur portables d’Intel pour animer son Galaxy Book5 360. La même puce que celle qui équipe les modèles Galaxy Book5 Pro et Pro 360. Toutefois, il est vraisemblable que le géant coréen joue sur la puissance électrique allouée à la puce pour offrir des performances supérieures sur ses modèles Pro. Nos résultats de benchmarks donnent, en effet, la génération Galaxy Book4 Pro légèrement plus performante pour la partie processeur (CPU).
Quand on compare le Galaxy Book5 360 à un MacBook Air M4, la fête tourne un peu court, tant la puce Apple Silicon se montre puissante. Elle s'impose dans tous les domaines, mais surtout en compute, les capacités du processeur graphique pour les calculs d'intelligence artificielle. D’autant plus qu’elle ne requière pas de ventilation et est constante dans son effort, que vous soyez sur batterie ou secteur. Ce qui n’est pas encore tout à fait le cas des puces Intel.

Quoi qu’il en soit, au quotidien, le Galaxy Book5 360 vient à bout de toutes les tâches qu’on peut légitimement demander à un ultraportable. Tout est fluide et rapide, et l’usage quotidien est vraiment plaisant. Vous pourrez même faire un peu de montage vidéo. Le module de stockage SSD (512 Go ou 1 To) est assez rapide pour vous permettre de déplacer de gros fichiers et de les traiter ensuite. Nous avons relevé des débits en écriture de 2 931 Mo/s et jusqu’à 3625 Mo/s en lecture avec Aja System Test.
Avec des applications du quotidien, on relève de beaux progrès. Notre test d’exportation de fichiers 4K dans Premiere Pro, d’Adobe, montre un gain de près de 13%, l’application de filtres et corrections dans Photoshop est quant à lui jusqu’à 50% plus rapide. Un bond en avant qui s’explique par la montée en puissance de la partie GPU.
L’Arc 140V (qui mobilise jusqu’à 8 Go de mémoire) est en effet très à l’aise au quotidien. Au point qu’on peut même envisager de jouer assez confortablement sur le Galaxy Book5 360. En Full HD, et en fixant les réglages sur Bas, on obtient ainsi 56 images par seconde, contre 29 avec le Galaxy Book4 Pro l’an dernier, sur Assassin’s Creed Valhalla. Cyberpunk 2077 tourne lui aussi plutôt bien en Full HD et réglages de qualité Bas, à presque 50 images par seconde… Alors oui, la ventilation sera de la partie, mais elle le serait également sur un PC pour le jeu vidéo. Signalons juste que la partie audio nous a paru bien molle, manquant cruellement de puissance et de basses… Rien de bien surprenant, mais on a déjà vu mieux sur de l'ultraportable.

Bref, les gamers ne se détourneront pas des machines dédiées, évidemment, mais c’est agréable de pouvoir faire une petite pause entre deux réunions…
Autonomie : une endurance digne d’un MacBook (5/5)
La génération de puces Lunar Lake, d’Intel, à laquelle appartient le Core Ultra 7 226V, est taillée pour assurer une bonne autonomie aux portables qu’elle anime. En l’occurrence, nous avons pu très facilement tenir une journée complète de travail en lui demandant de jouer son rôle d’ultraportable, à savoir gérer beaucoup d’onglets de navigateurs, plusieurs instances de traitements de texte, des documents Excel, un éditeur d’image, le tout en passant un peu de musique.
Notre test d’autonomie en lecture vidéo l’a vu tenir 19h09, ce qui est excellent ! Samsung a clairement bien mené son travail d’optimisation et c’est même mieux que les 16h58 obtenues avec le dernier MacBook Air M4 au format 15 pouces. Que demander de plus !
Par ailleurs, la recharge est dans la norme de ce qui se pratique chez la plupart des machines de ce genre. On atteint les 50% de charge en 38 minutes et on fait le plein complet en 105 minutes.
Réparabilité : un bel effort pour un ultra-portable (4/5)
Le Galaxy Book5 affiche fièrement un indice de réparabilité de 8,7/10, ce qui est en fait un très bon élève. De facto, les sous-notes qui composent cet indice sont très bonnes, voire excellentes. On relève toutefois que la durée de la disponibilité des pièces de la liste 1, celles qui sont indispensables au bon fonctionnement de l’appareil mais ne cassent pas le plus souvent (5/10), et de la liste 2, celles qui ont le plus de risques de tomber en panne (7,4/10), sont les moins bonnes de cet ensemble de notation.

Pour son ultraportable, Samsung a donc fait des efforts, et on salue qu’il soit facile de le démonter 8/10 et que les fixations retenues pour maintenir les composants en place ne soient pas trop contraignantes, puisqu’elles obtiennent un 7/10.
De facto, ouvrir le capot inférieur ne demande que peu d’efforts. Retirer les quatre tampons qui masquent les quatre vis cruciformes se fait aisément, ôter le capot également. À l’intérieur, on constate alors qu’il est possible de changer la batterie, ainsi que le module de stockage, qui sont vissés. On constate même qu’un emplacement semble prêt pour un second module de stockage. Le processeur et la mémoire sont eux soudés, même chose pour le module Intel BE201, qui gère le Wi-Fi 7 et le Bluetooth 5.4.
Les meilleures alternatives au Samsung Galaxy Book5 360
MacBook Air M4
Il est à lui seul l’héritier du premier ultraportable et toujours le symbole à abattre. Avec sa puce M4, le MacBook Air est puissant, polyvalent, endurant et parfaitement silencieux. Une référence.
Asus Vivobook S 14 OLED
Bien designé, doté d’une dalle OLED superbe, le Vivobook a également de quoi en remontrer d’un point de vue de la puissance. Son autonomie est aussi très solide. Point de conversion en tablette cependant.
Conclusion
Ceux qui aiment les MacBook Air, mais ne veulent ou ne peuvent pas passer à macOS, ont trouvé leur champion. Le Galaxy Book5 360 propose tout le meilleur du monde PC et de Windows, avec une autonomie qui en remontre à son rival et des performances plus que suffisantes pour des usages bureautiques un peu musclés. En revanche, une ventilation est toujours de la partie ce qui, au delà des nuisances sonores régulières, limite aussi l'usage de l'appareil sur un canapé, sur un lit ou sur les genoux. En outre, l'écran est certes OLED, pour une belle qualité globale, mais il manque un peu de luminosité, ce qui à notre sens empêche de dire que le MacBook Air a trouvé son maître.
- Design : 4,5/5
- Connectique : 4,5/5
- Ecran : 4/5
- Performances : 4,5/5
- Autonomie : 5/5
- Réparabilité : 4/5
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