Vinted attire de plus en plus de vendeurs qui consacrent désormais leur activité principale à la plateforme de ventes entre particuliers. «Particuliers», seulement de nom, tant certains en ont fait un réel business. C’est le cas d’Aymeric et Corentin qui témoignent leur expérience sur TF1. Ces deux amis ont loué des bureaux de 250 mètres carrés pour leur société, devenant en seulement trois ans les plus gros vendeurs Vinted en France.

Pour ce faire, ils usent de toutes les bonnes combines pour faire de plus en plus de chiffre d’affaires. Il faut alors acheter au meilleur prix les meilleurs articles et ne surtout pas laisser d’autres «supers-vendeurs» tomber sur la bonne affaire. Pour cela, ils utilisent désormais un bot, un logiciel payant qui leur fait gagner un temps non négligeable dans leur recherche de perles rares. En effet, le bot va scanner les nouvelles annonces en temps réel et leur signale chaque vêtement dont le prix a été sous-évalué.

Utilisation d’un bot : que risque-t-on ?

Une méthode qui porte ses fruits. Les deux associés réalisent plus de 20.000 euros de chiffre d'affaires par mois grâce aux grossistes, mais aussi en dénichant de bonnes affaires directement sur la plateforme. «Avant, on devait aller manuellement sur Vinted, paramétrer ce qu'on voulait et on regardait ce qui sortait. Il fallait tout le temps actualiser la page pour avoir les dernières annonces qui apparaissent. Mais en fait, ça prend un temps fou», explique Corentin à TF1.

À la seconde où un article est publié, s’il correspond aux caractéristiques sélectionnées en amont par les deux jeunes hommes, le bot va automatiquement acheter le produit. Cependant, cette pratique n’est pas légale. Interrogé par la chaîne de télévision, Vinted rapporte ceci : «L'utilisation de bots est strictement interdite par nos conditions générales d'utilisation.» Cette méthode de ces outils, qui «faussent l'expérience» de la communauté, peut même être lourdement sanctionnée par la plateforme d’origine lituanienne qui se réserve le droit de bannir les comptes concernés.