Capital : En complément de l’embargo européen, une coalition de pays a décidé de plafonner le prix du pétrole brut russe transporté par voie maritime. Pourquoi?

Patrice Geoffron : L’objectif est que, dès lors que ce pétrole n’approvisionne plus les pays engagés dans l’embargo, il ne soit pas vendu à un prix élevé ailleurs. Même avant la mise en œuvre de cet embargo, la Russie était obligée de faire une ristourne d’environ 20 à 25 dollars (soit un baril vendu autour de 65 dollars, ces derniers temps, au lieu de 85-90 dollars pour le prix mondial). Avec ce plafond, même si le prix mondial augmente à l’avenir, les recettes par baril perçues par Moscou resteront «cloisonnées» sous la limite de 60 dollars.

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