La guerre en Ukraine bouscule les candidats à l’élection présidentielle, divisés sur la question de la participation de la France à l’Otan. D’Eric Zemmour à Jean-Luc Mélenchon en passant par Fabien Roussel ou encore Nicolas Dupont-Aignan, pas moins de sept prétendants voudraient que l’on quitte l’alliance américaine. «Cette proposition s’inspire du général de Gaulle qui est sorti du commandement intégré de l’Otan en 1966, réintégré ensuite par la France en 2009 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, souligne André Loesekrug-Pietri, président de la Joint European Disruptive Initiative (JEDI) et ancien conseiller spécial de la ministre des Armées. Nous gardons de toute façon notre liberté d’appréciation. Quitter ce commandement aujourd'hui serait contraire à nos intérêts car cela nous priverait de cet outil d’influence.»

Entre la volonté de l’extrême droite et de l’extrême gauche d’affirmer la souveraineté française et celle des autres partis de renforcer plutôt la coopération européenne, deux visions s’affrontent. Mais elles s’accordent sur l’idée de réarmer le pays et d’y mettre les moyens.

Hausse du budget

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