«Hey c’est Duo, tu as 5 minutes pour ta leçon d'espagnol ?» Il est 22 heures, un horaire idéal pour que Duolingo envoie sur le smartphone de ses utilisateurs un dernier message signé de la mascotte de cette application de langues vivantes, une petite chouette verte aux grands yeux. Ni une ni deux, on abandonne alors ce que l’on faisait pour se lancer dans une série d’exercices, qu’il s’agisse de textes à trous ou de mots à traduire. Il faut dire que le «Duolingonaute» ne connaît que trop la punition encourue en cas de flemme : perdre les points d’expérience acquis, et repartir de zéro…

Sur les forums Internet et les réseaux sociaux, nombreux sont ceux à exposer leurs «séries» (« streaks », en anglais) et dépassant ainsi les 200, voire 300 jours d’utilisation consécutive de l’application. Difficile de toute façon d’échapper à la chouette, qui noie ses adeptes sous les notifications, sans lasser. L’algorithme maison sait en effet composer des dizaines de messages aussi impertinents que différents, et personnalisés selon le niveau de langue atteint.

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