On peut avoir l’air cool et réussir à vendre des boucles d’oreilles à plus de 2 000 euros, ou des bagues de fiançailles à plus de 3 500 euros. A l’image d’Alexandre Benamu, un joaillier décomplexé qui, au moment de reprendre, en 2020, l’historique atelier Copin, a troqué son costume d’ex-financier pour une paire de jeans et de baskets. Le trentenaire se fait désormais fort de renouveler cette marque parisienne plus que centenaire, qui a connu son apogée dans les années 1950. «Je veux sortir du côté “place Vendôme”, en donnant à nos créations un aspect plus mode et moins intemporel, et donc beaucoup plus jeune», précise-t-il. Quitte, pour élargir sa clientèle, à lui donner la possibilité de confectionner sur mesure son futur bijou.

Ce nouveau patron n’est pas le seul à vouloir ressusciter des maisons de joaillerie certes prestigieuses, mais souvent oubliées du grand public. Comme la marque Rouvenat, fondée par un ancien disciple de Christofle, et connue pour sa broche Lilas en diamants, portée par l’impératrice Eugénie en 1867. Ou encore Vever, une enseigne célèbre pour ses bijoux d’inspiration Art nouveau, figurant une nature exubérante. Comme dans le cas de Copin, c’est souvent un repreneur extérieur qui décide de réveiller ces belles endormies.

Des maisons reprises par la nouvelle génération

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