Chez les Compagnons du devoir, on ne transmet pas seulement un métier : si les apprentis se forment à des gestes techniques, ils travaillent également sur leur savoir-être. Ancien compagnon, Patrick Chemin, aujourd’hui secrétaire général de l’association, nous en rappelle les missions fondatrices, qui semblent ne rien avoir perdu de leur pertinence à l’heure où «l’agilité» des entreprises et des travailleurs est érigée en valeur cardinale.

La tradition du compagnonnage remonte au Moyen-Âge. Certains de ses fondamentaux sont pourtant très modernes.

Patrick Chemin. L’Association ouvrière des compagnons du devoir est née en 1941 pour rassembler tous les métiers du compagnonnage, une union qui a permis d’élargir notre modèle de formation. Aujourd’hui encore, notre ambition reste de permettre l’apprentissage d’un métier technique en favorisant une communication permanente entre l’entreprise et les personnes en formation. Nous leur apprenons un métier, mais il s’agit aussi de les aider à se construire. L’alternance et l’importance de ce qu’on appelle aujourd’hui les «soft skills», deux principes très modernes, ont toujours été au cœur de notre philosophie.

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