Bien décidé à «ressortir plus fort de la crise», Julien Ampollini a mis le confinement à profit pour transformer sa boîte. Funbooker était une plateforme de réservation d’activités de loisirs pour les particuliers et proposait quelque 5.000 ateliers, mais aucun à distance. «Aujourd’hui, assure le patron, le digital représente 50% de notre activité.» Dès le mois de septembre, il a monté un site Web de team building à distance, qui vend aux entreprises une centaine d’activités en ligne : escape games, cours de cuisine, spectacles de magie… Si la pandémie a été ravageuse pour les entreprises de l’événementiel, de la culture, du tourisme et de la restauration, de nombreuses sociétés ont cependant su, à l’image de Funbooker, faire du confinement un atout, y compris dans ces secteurs d’activité. La preuve avec huit success stories.

Trottinette de saison

© © Julien Hatoum/Next Blue Tech

Après son succès sur routes, la trottinette électrique devrait faire un triomphe cette année… sur l’eau. Le BlueWay, c’est son nom, est composé d’un flotteur en plastique rigide de 2,50 mètres de long sur 1 mètre de large. On le conduit debout grâce à un guidon, comme un vélo, et il est doté d’une batterie électrique capable de le propulser à 7 kilomètres/heure. Insubmersible sur mer plate, donc accessible à un public plus large que le Stand Up Paddle, ce flotteur donne la sensation de marcher sur l’eau. Produit à Aubagne, dans les Bouches-du-Rhône, par la société Next Blue Tech, il a déjà nécessité 1 million d’euros pour être mis au point et fabriqué en grande série. «En 2020, année du lancement, nous en avons vendu 100. L’hiver dernier, nous avons déménagé dans des locaux plus grands et nous comptons en vendre 600 pour un chiffre d’affaires de 3 millions d’euros cette année», raconte Yannick Pennecot, CTO de cette start-up de 20 personnes. L’objet est vendu 5.800 euros HT aux loueurs qui le louent aux estivants pour 25 euros la demi-heure.

«Pour nous, l’impact le plus important du confinement a été la fermeture des stations de ski. Nos clients passent la saison d’hiver à la montagne et celle d’été à la mer. Cette fermeture les a privés d’une partie de leurs revenus et ils ont eu du mal à investir pour les beaux jours.» Ce qui n’a pas empêché la jeune pousse d’expédier ses BlueWay en Corse, en Croatie et jusqu’à Bora-Bora, en Polynésie. Il y a de fortes chances pour que, cet été, vous croisiez sa route. Pardon, son sillage.
nextblue.tech
La méthode. Profiter de l’hiver pour agrandir le site de production.

La suite est réservée aux abonnés
Abonnez-vous à Capital à partir de 1€ le premier mois
  • Accès à tous les articles réservés aux abonnés, sur le site et l'appli
  • Le magazine en version numérique
  • Navigation sans publicité
  • Sans engagement