Il y a 3 ans, Lucie a décidé son Var natal pour rejoindre la région parisienne dans l'espoir d'enfin décrocher un emploi au sein d'une crèche. “J’ai trouvé de suite”, se souvient la jeune femme à son arrivée à Paris, soulagée après 2 ans à travailler dans d’autres domaines, faute d'emplois dans le sud.

Lucie est embauchée dans une petite crèche privée du treizième arrondissement de Paris. Mais très vite elle déchante. “C’était l’usine. Les adaptations des enfants étaient effectuées sans la totalité du personnel, nous étions 3,5 professionnelles pour 18 bébés en permanence”. Lucie se souvient aussi d’un bâtiment avec de la moisissure sur les murs, visiblement non rénové depuis plusieurs années…. Autant de données qui ont poussé l’équipe à participer à une journée de grève du secteur de la petite enfance. “Le dirigeant est venu, il nous a fait culpabiliser car avec une journée de fermeture le groupe perdait 7.000 euros alors que nous étions tous payés à peine 1.200 euros par mois.”

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