
Avec près de 110 000 salariés en 2023 et 16 350 recrutements, l’industrie pharmaceutique affiche un bilan plutôt favorable. Et avec 92% de temps pleins et 85% de CDI, les postes (près de la moitié sont en production et en qualité) sont de nature à satisfaire. A l’inverse, elle peine à attirer, notamment les jeunes, dans les métiers du numérique où ses besoins sont pourtant croissants. Par ailleurs, la part des effectifs dans la R&D a tendance à stagner.
Notre classement des entreprises préférées des salariés de la santé et la pharmacie :
Méthode de l'enquête
Leader mondial dans la création de classements d’entreprises, l’institut Statista R, division de Statista, s’est attelé pour Capital à cette nouvelle enquête. L’important était d’obtenir des avis sans que les DRH ne soient tentés d’influer sur les réponses fournies. A l’automne dernier, notre partenaire a donc interrogé en ligne 20 000 personnes travaillant dans des groupes de plus de 500 salariés en France, qui ont pu noter en toute indépendance, de 0 à 10, leur employeur, mais également ses concurrents, en fonction de la connaissance qu’ils en avaient et de leur réputation dans leur secteur.
A chaque fois, la question était simple : «Dans quelle mesure recommanderiez- vous cette société à vos amis ou à un membre de votre famille ?» Pour les aider, une liste de noms était proposée, mais les répondants pouvaient en citer d’autres s’ils le désiraient. A la fin, une note sur 10 a été établie avec une pondération plus forte accordée aux avis directs des employés sur leur entreprise actuelle. Précisons que deux raisons peuvent expliquer l’absence d’une société : soit sa note était trop basse, soit le nombre d’opinions recueillies ne suffisait pas à établir un résultat fiable.



















