
Zones à faibles émissions (ZFE), forfaits post stationnement (FPS) en hausse ou peur des voitures LAPI (Lecture Automatique des Plaques d’Immatriculation)… certains automobilistes cherchent coûte que coûte des moyens pour éviter de payer leur stationnement. Il existe évidemment des solutions légales, comme des zones gratuites. Mais certains cherchent des subterfuges pour éviter de se faire verbaliser. Quitte à frauder ? C’est ce qu’a fait un Parisien à la fin du mois de janvier dans le XVIe arrondissement de la capitale, relaye Presse Citron.
Pour éviter de payer son stationnement, l’automobiliste originaire du Val-d’Oise a utilisé des palmes de plongée avant de les placer au niveau de ses plaques d’immatriculation. Pourquoi une telle idée ? Tout simplement pour masquer un ou plusieurs chiffres des plaques et échapper ainsi au système LAPI. Les voitures équipées de ce système lisent automatiquement les plaques d’immatriculation puis peuvent constater d’éventuelles infractions au stationnement en les comparant en temps réel avec les relevés d’horodateurs.
Il est parfois moins coûteux de frauder…
Evidemment, lorsque les plaques sont entravées par un élément, le système ne peut pas les lire, ni donc dresser de contravention. Sauf que cette technique est bien illégale et interdite par le Code de la route si l’on se réfère à l’article R317-8, qui précise que «chaque plaque doit être maintenue dans un état d’entretien permettant la lecture des inscriptions qu’elle comporte». Dans le cas contraire, une amende de 135 euros peut être dressée au contrevenant (minorée à 90 euros en cas de paiement sous quinze jours).
Dans cette affaire, il semblerait que l’automobiliste ne se soit pas fait prendre et surtout qu’il avait sans doute pesé le pour et le contre, révèlent nos confrères. Pourquoi ? Parce que, si dans le fond, il risquait 135 euros d’amende, il aurait pu ne régler que 90 euros en payant rapidement. A titre de comparaison, pour un stationnement de seize heures sur l’avenue Pierre Ier de Serbie (XVIe arrondissement), il aurait dû débourser 126 euros. Il ressortait donc gagnant.
Attention à la double amende
Mais évidemment, ce genre de comportement est à proscrire. Pour autant, ce phénomène qui consiste à cacher ses plaques d’immatriculation ne cesse de s’amplifier, que ce soit dans les rues ou les parkings. Mais gare à la double peine. Comme l’avait évoqué Capital en fin d’année dernière, en plus de l’amende pour stationnement non payé, l’automobiliste est passible d’une deuxième contravention, cette fois-ci de 35 euros. Ce sont alors les agents de surveillance de la voie publique (ASVP) qui peuvent la dresser !



















