La demande ne datait pas d’hier. À Nice, les automobilistes qui empruntent la promenade des Anglais ont pu découvrir qu’un nouvel occupant s’était installé sur le bord de la route. Comme le rapporte franceinfo, un radar dit «de chantier» a en effet été installé un peu avant l’hôpital Lenval sur la chaussée nord. L’appareil mobile, qui sert à flasher les automobilistes sur cette voie très fréquentée, est toutefois amené à être déplacé pour être implanté à cinq endroits différents de cette portion empruntée quotidiennement par près de 175 000 véhicules.

Alors qu’il faisait la demande d’une telle installation depuis de longue date, le maire de Nice, Christian Estrosi, s’est félicité de la mise en place de ce tout nouveau radar. «L’État a enfin réagi : des radars chantiers mobiles sont en place, en attendant des dispositifs permanents», s’est-il félicité. Et d’ajouter : «Nous ne céderons rien face aux chauffards qui mettent en danger la vie des Niçois, et parfois même de nos agents !»

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19 morts depuis 2020

Alors que l’édile de la ville avait promis en septembre 2024 la mise en place de radars, le préfet, lui, avait confirmé lors de ses voeux en janvier dernier l’arrivée prochaine de quatre radars sur la promenade des Anglais «avant la fin de l’année» 2025. Il faut dire que l’installation de ce nouveau radar n’a rien d’un hasard. En effet, ce dernier vise avant tout à lutter contre «insécurité routière» mais aussi à renforcer la sécurité de tous les usagers sur un axe considéré comme particulièrement accidentogène. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes. Dans un post partagé sur sa page Facebook, la préfecture des Alpes-Maritimes a fait savoir que depuis 2020, 19 personnes ont déjà perdu la vie sur cette route et 49 autres ont été gravement blessées.

Pour autant, si l’installation de ce nouveau radar a été accueillie avec entrain par Christian Estrosi, certains internautes, eux, se sont montrés beaucoup plus mitigés. «Avec tous les feux rouges sur la promenade des Anglais, le radar ne sert vraiment à rien et encore des sous gagnés pour l’État», a lancé l’un d’eux. D’autres, de leur côté, se sont quant à eux demandé combien de temps il allait devoir s’écouler avant que la nouvelle machine ne soit vandalisée.