Aller à Santorin pourrait vous coûter beaucoup moins cher cet été

Et si pour vos prochaines vacances, vous preniez un vol direction Santorin ? Quelques jours avant l’ouverture de la haute saison, l’île grecque des Cyclades se prépare à accueillir ses visiteurs. Restaurants, hôtels, commerces… tous espèrent le retour des touristes après les séismes de février dernier. Et pour attirer les visiteurs sur l’île, qui porte encore les stigmates des récentes secousses, les professionnels n’ont pas d’autre choix que de casser les prix, rapporte TF1 ce lundi 19 mai.

«Il y a eu une baisse soudaine des réservations qui a commencé en même temps que les tremblements de terre», témoigne Marios Despositis, gérant d’un hôtel situé à Oia au nord de Santorin. Son établissement dispose encore de chambres disponibles, ce qui est un fait rarissime pour la saison. «Nous avons une diminution des réservations d'environ 25% par rapport à l'année dernière à la même période. Cela signifie que nous louons moins de chambres, et on les loue moins cher», explique-t-il.

Jusqu’à 40% de réduction

Actuellement, pour maintenir un taux de remplissage vital à leur équilibre économique, plusieurs hôtels de l’île, habituellement l’une des destinations les plus onéreuses des Cyclades, proposent des remises pouvant aller jusqu’à 40%. Une aubaine que certains touristes n’ont pas hésité à saisir. «On s’y est pris à la dernière minute, on a eu pas mal de ristournes, donc c’est plutôt avantageux», confie un Français auprès de nos confrères.

Le petit port d’Ammoúdi vient, lui, de rouvrir aux embarcations après trois mois de fermeture en raison de risques d’éboulement. En février dernier, plus de 150 secousses quotidiennes ont été enregistrées sur l’île de Santorin, entraînant, par mesure de précaution, la fermeture des écoles et l’évacuation des habitants.

«En Grèce, statistiquement, nous avons chaque année des tremblements de terre de 6,3 sur l'échelle de Richter, parfois plus, ce n'est pas comme en France ou en Angleterre», indique Costas Papazachos, sismologue. «Pendant trois semaines, ça a été très difficile, nous avons eu de nombreuses secousses tectoniques, mais maintenant, c'est revenu à notre niveau habituel», rassure-t-il.