
Sommaire
- Design : simple, et coloré (4/5)
- Connectique : complète mais un Wi-Fi un peu vieux (4/5)
- Écran : une dalle lumineuse, confortable et bien calibrée (4,5/5)
- Performances : puissance et stabilité (4,5/5)
- Photos : pas son meilleur atout (3,5/5)
- Autonomie : une autonomie en belle progression (4,5/5)
- Réparabilité : un peu juste… (2,5/5)
- Alternatives au Poco X7 Pro
- Conclusion
L’an dernier, le Poco X6 Pro jouait une partition sur-mesure qui collait au plus près de sa feuille de match, à savoir afficher un prix de milieu de gamme, mais des performances proches du haut de gamme de l’année précédente. Car Poco, filiale de Xiaomi, aime les joueurs, et les joueurs ont besoin de puissance…
Cette année, le X7 Pro revient avec une même ambition, une puce toujours signée Mediatek, une batterie à la capacité revue à la hausse, et un design presque sobre pour un prix de départ qui retient l’attention…
Design : simple, et coloré (4/5)
Bords bien verticaux, angles arrondis, le Poco X7 Pro ne prend pas de risque et offre en tout cas une prise en main confortable, malgré des dimensions assez imposantes. Son poids en très légère hausse n’est pas gênant et l’impression générale est à la solidité. Le cintre est en plastique, l’arrière en similicuir, avec deux textures différentes, et Poco continue à jouer la carte de son identité visuelle en noir et jaune. Le Poco X7 Pro ne fait ni dans la discrétion ni dans les traces de doigts. Et c’est appréciable. Le bouton Marche/Arrêt latéral est lui aussi jaune.

À l’arrière, l’îlot qui contient les objectifs est plus compact que l’an dernier, parce que Xiaomi a fait l’économie d’un module – macro – qui était globalement inutile.
Connectique : complète mais un Wi-Fi un peu vieux (4/5)
Sur un modèle milieu de gamme, les fabricants font forcément des économies. En l’occurrence, le Poco X7 Pro est compatible 4G et 5G. Du côté du sans-fil, on note la présence du Wi-Fi 6 (seulement), du Bluetooth 5.4 et du NFC, évidemment, pour les paiements sans contact. Le GPS est bi-bande, ce qui est une bonne nouvelle si vous entendez vous servir de votre smartphone pour circuler. Le port USB-C est 2.0, rien de grave, mais rien de folichon, et pour ceux que cela intéresse, un module infra-rouge est présent, l’émetteur étant situé sur la tranche supérieure de l’appareil.
Le lecteur d’empreintes digitales, optique, et placé sous l’écran, est plutôt réactif, nous ne l’avons jamais pris en défaut.
Écran : une dalle lumineuse, confortable et bien calibrée (4,5/5)
Pour son Poco X7 Pro, Xiaomi a opté pour une dalle AMOLED de 6,67 pouces. La définition est confortable, et sa résolution de 446 ppp joue également en sa faveur. Puisque Xiaomi s’adresse à des joueurs, le rafraîchissement à 120 Hz est bienvenu et particulièrement appréciable sur les jeux de course de voiture. Si la vitesse d’affichage ne peut qu’être de 60 ou 120 Hz, la transition de l’une à l’autre est néanmoins automatisée.

Le confort est également assuré du côté de la luminosité. Nous l’avons ainsi relevé à un maximum de 1 337 cd/m2 pour des contenus HDR, par exemple, avec une luminosité moyenne à 886 cd/m2. C’est largement suffisant pour consulter son écran, même en plein soleil.
Lumineux, donc, doté d’un contraste impeccable, puisque réputé infini, l’écran du X7 Pro est également très juste dans sa reproduction des couleurs. Nous avons ainsi mesuré un Delta E 2000 de 2,36, ce qui excellent et très inférieur au seuil de 3 à partir duquel l’œil humain fait la différence entre la couleur de référence et sa valeur affichée.
Performances : puissance et stabilité (4,5/5)
Comme l’an dernier, Xiaomi a opté pour une puce Mediatek premium pour son Poco. Le SoC retenu assure des progrès conséquents par rapport au X6 Pro et surtout une fluidité impeccable à son système d'exploitation HyperOS et à toutes les applications Android que vous pourrez installer.
Le multitâche ne connaît aucun ralentissement et les jeux, cœur de son propos, s’exécutent rapidement, beaux, et sans faillir.
La puce chauffe un peu quand on lui soumet des jeux exigeants, mais, même dans ces cas-là, les performances restent bonnes et stables, ce qui assure que la fluidité ne sera pas malmenée par les longues sessions de jeu.
HyperOS introduit également de nouvelles fonctions intelligentes, qui solliciteront le SoC de Mediatek. Bien entendu, l’appareil est compatible avec Gemini, de Google, mais il embarque également des fonctions photos et vidéo (gomme magique, montage vidéo généré automatiquement, extension de l’image en cas de recadrage, etc.) et les désormais habituels outils de traduction en temps réel et de prises de note intelligents. Pas forcément de révolution donc, mais davantage de facilité dans ces quelques usages.
Photos : pas son meilleur atout (3,5/5)
Avant toute chose, précisons que nous avons ici affaire à un smartphone milieu de gamme, qui plus est pensé pour les joueurs. La partie photo n’est donc pas forcément son point fort.
Néanmoins, Xiaomi a fait bouger les lignes depuis l’an dernier. Par rapport au Poco X6 Pro, le X7 Pro fait l’économie d’un module photo : macro. On ne le pleurera pas. On trouve donc un grand-angle et un ultra-grand-angle. Le premier, module principal, produit de beaux clichés, les couleurs sont bien restituées, les détails très corrects et un piqué honnête. Le bruit numérique est assez bien contrôlé jusqu’à 3 200 ISO. Le traitement logiciel est nuancé également, même si les contours sont parfois un peu trop poussés pour renforcer l’impression de netteté, surtout en basse lumière.

L’ultra-grand-angle peine à donner le change. Ses clichés manquent de netteté, de piqué et sont surtout victimes d’un bruit numérique assez important, même en pleine lumière. Il se manifeste dès qu’on atteint les 400 ISO, avec un niveau de bruit vraiment rédhibitoire à partir de 1600 ISO.
En Ultra grand angle, les couleurs jaunissent de manière flagrante. En plus de cela et du bruit numérique beaucoup plus présent qu'à 3200 ISO avec le capteur grand angle, on voit également apparaître un bruit chromatique (points colorés) assez conséquent. On sait où Xiaomi a fait des sacrifices…
Autonomie : une autonomie en belle progression (4,5/5)
Équipé d’une batterie plus conséquente que celle du X6 Pro, le X7 Pro est sans surprise plus autonome. En usage modéré, nous avons réussi à lui faire tenir presque deux jours pleins sans passer par la case recharge. Lors de notre test d’autonomie en lecture vidéo en continu, nous l’avons vu tenir 19h46. C’est 2h43 minutes de plus que son aîné et un résultat très satisfaisant. Il n’est devancé que par le Honor Magic7 Lite parmi les smartphones de milieu de gamme que nous avons testés récemment.

Désormais livré sans chargeur, il est compatible avec la recharge 90 W, avec des chargeurs PD3.0 et QC3+. Avec le chargeur « officiel », Xiaomi annonce une charge complète en 42 minutes.
Réparabilité : un peu juste… (2,5/5)
Le prédécesseur du Poco X7 Pro était certifié IP54, lui est IP68, ce qui augmente ses chances de survie en cas de court séjour dans une piscine ou une baignoire…
Plus résistant, donc, à priori, mais son indice de réparabilité n’est pas très bon. Il affiche un 7,7/10. Une note honnête, mais loin de celles qu’affichent les meilleurs smartphones en la matière.
Un coup d’œil à la fiche de l’indice de réparabilité explique cette note. Le Poco X7 Pro écope en effet d’un 0 pour la durée de la disponibilité des pièces détachées de la liste 2, celle où figurent les éléments qui sont les plus susceptibles de tomber en panne. Autrement dit, il risque d’être difficile de faire réparer son X7 Pro à moyen et long terme.

Par ailleurs, le suivi logiciel annoncé par Xiaomi est clairement en deçà de ce que propose la concurrence. Trois mises à jour d’Android et quatre années de mises à jour de sécurité. Rappelons qu’à l’été, les smartphones qui sortiront devront garantir cinq ans de mises à jour. Xiaomi ne force pas son talent, et c’est d’autant plus regrettable que la puce au cœur de son smartphone semble solide et prête à affronter le temps qui passe. Dommage.
Alternatives au Poco X7 Pro
Google Pixel 8a : l'alternative pour les amateurs de photo
Smartphone moyen de gamme de Google, il se destine à ceux qui aiment la photographie et les versions d’Android pures. Son joli design, ses performances, la fluidité de son interface et ses fonctions intelligentes s’ajoutent à une partition photographie sans pareille au même niveau de prix.
Honor Magic7 Lite : le roi de la polyvalence à prix raisonnable
Nouveau milieu de gamme du géant chinois, le Magic7 Lite place la barre haut, avec un design soigné, un écran confortable, une excellente autonomie et un suivi logiciel plus qu’appréciable. Seul réel bémol, une partition photo un peu inégale.
Conclusion
Autonome, puissant, agréable à utiliser, notamment grâce à un écran de haute qualité, le Poco X7 Pro a tout pour lui et devrait séduire les joueurs qui ne veulent pas se ruiner, ou même les utilisateurs qui aiment avoir un smartphone réactif et ne sont pas trop pointilleux sur la photo. On regrettera en effet l’ultra-grand-angle décevant. La présence de logiciels préinstallés, comme l’an dernier sur le Poco X6 Pro, continue elle aussi de nous faire grincer des dents.
Enfin, sans que ce soit rédhibitoire, rappelons que Xiaomi a un effort à faire du côté de la réparabilité pour rassurer ses utilisateurs sur le long terme…
Design : 4/5
Connectique : 4/5
Ecran : 4,5/5
Performances : 4,5/5
Photos : 3,5/5
Autonomie : 4,5/5
Réparabilité : 3/5
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