Compagnon indispensable des mélomanes nomades, le casque Bluetooth est, comme les écouteurs, un incontournable. Cependant, l'expérience utilisateur dépend parfois d'un facteur clé : l'écosystème. C'est particulièrement vrai chez Apple, spécialiste de la synergie logicielle, dont l'environnement fermé favorise une interconnexion parfaite entre ses produits. À l'instar des AirPods Pro 2 ou des AirPods 4, qui se trouvent bridés hors de l'univers iOS, le casque AirPods Max obéit à cette même logique. C'est une référence que nous recommandons chaudement aux possesseurs d'iPhone ou de MacBook. Sans être inutilisable, et heureusement, il perd tout de même un peu de son intérêt sur un smartphone Android.
Notre avis après le test du AirPods Max
L'AirPods Max dispose d'une conception très sérieuse où l'aluminium est omniprésent, conférant à l'ensemble une indéniable solidité. Si aucun point de fragilité n'est à déplorer et que la finition anodisée des oreillettes prévient l'usure, on regrette l'impossibilité de replier totalement le casque. Côté confort, l'AirPods Max remplit son contrat. Malgré un poids élevé de 385 g, l'effet de pince est mesuré et les coussinets englobent bien les oreilles, sans que l'arceau n'appuie trop sur le sommet du crâne.
Bien que les performances de AirPods Max soient encore excellentes, ses cinq années de commercialisation commencent à se faire sentir. Le Bluetooth est limité à la norme 5.0 et communique uniquement avec les codecs SBC et AAC. Comme nous le mentionnions plus haut, son plein potentiel n'est débloqué que lorsqu'il est connecté à un appareil Apple. Par conséquent, le multipoint et l'affichage précis du niveau de batterie sont indisponibles sur Android, sauf en passant par une application tierce à la fiabilité incertaine. En outre, l'Audio Spatial n'est pas non plus garanti sur l'OS de Google.
Pour autant, que l'on soit sur un iPhone ou un smartphone Android, le son demeure excellent. Le casque profite d'une très grande richesse sonore, ainsi que d'une réponse étendue et particulièrement définie dans les plus basses et les plus hautes fréquences. Les basses sont profondes, légèrement renforcées mais suffisamment discrètes pour laisser apprécier la linéarité impeccable des médiums, mettant en valeur les timbres de voix et de nombreux instruments. La Réduction de Bruit Active (RBA) effectue, quant à elle, un travail toujours exceptionnel. Les résonances graves et bruits sourds sont gommés, tout comme les médiums, c'est-à-dire les conversations.
En revanche, la qualité d'appel est en retrait et n'est satisfaisante qu'en milieu peu bruyant. Dès que les nuisances sonores augmentent, les algorithmes de réduction de bruit peinent à distinguer la voix de l'utilisateur des bruits environnants, coupant ainsi certaines syllabes ou fins de phrases.
Pour terminer, l'autonomie est très satisfaisante : comptez sur 20 heures d'utilisation avec la RBA activée. Cependant, le gros point noir réside dans l'impossibilité d'éteindre complètement le casque, même lorsqu'il est placé dans son étui. Il reste donc en veille permanente et consomme continuellement de la batterie.
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