
Une nouvelle attaque violente liée aux cryptomonnaies a eu lieu ce lundi 7 juillet, selon BFM TV. Une femme possédant des cryptomonnaies a été agressée à la mi-journée à son domicile de Suresnes, dans les Hauts-de-Seine, en présence de son mari et de ses enfants, révèlent nos confrères. Les agresseurs l’auraient prise pour cible en raison de son portefeuille de cryptomonnaies.
Deux individus seraient parvenus à s’introduire chez leur cible et lui auraient porté une dizaine de coups de poing au visage, avant de prendre la fuite. L’investisseuse a immédiatement été transportée à l’hôpital en urgence relative et a déposé plainte. Un suspect a été interpellé en possession d’un hachoir. Il a déclaré l’avoir ciblée via les réseaux sociaux, précisant qu’il s’agissait d’un couple possédant des actifs dans la cryptomonnaie. La police judiciaire des Hauts-de-Seine a ouvert une enquête pour «tentative de vol avec violence».
Une série de rapts violents dans le secteur des cryptos
Ces derniers mois, plusieurs dirigeants du monde de la cryptomonnaie ont été la cible de rapts violents. Le 21 janvier, David Balland, cofondateur de Ledger, avait été enlevé avec sa compagne à leur domicile dans le Cher. Il avait subi la section d’un doigt pour faire pression sur ses proches. L’entrepreneur avait été relâché le lendemain, tandis que sa compagne avait été découverte ligotée dans le coffre d’une voiture en Essonne.
Début mai, le père d’un chef d’entreprise ayant fait fortune dans les cryptomonnaies avait, lui aussi, été enlevé dans le 14e arrondissement de Paris, avant d’être secouru par la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) à Palaiseau, dans l’Essonne. Quelques jours plus tard, une tentative d’enlèvement particulièrement violente a visé deux proches d’un autre chef d’entreprise du secteur, en pleine rue, dans le 11ᵉ arrondissement de la capitale.
Plus récemment, dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 juin, un trader de 26 ans, très suivi sur TikTok, a été enlevé et séquestré en région parisienne. Les agresseurs exigeaient une rançon de 50 000 euros en cryptomonnaies. Mais, après avoir consulté le portefeuille numérique de leur cible, ils ont constaté que cette somme n’était pas disponible. La victime a alors été relâchée.
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