
Un projet ambitieux. Donald Trump a lancé des travaux hors norme à la Maison-Blanche. Sur sa plateforme Truth Social, le président des États-Unis s’est réjoui de cette nouvelle : «Je suis heureux d’annoncer que les travaux ont commencé à la Maison Blanche pour construire la nouvelle, grande et magnifique salle de bal.» Il s’agit là du plus gros chantier depuis plus d’un siècle, note Le Monde, le 21 octobre 2025. C’est l’aile orientale, la fameuse «East Wing», qui accueille les bureaux de l’actuelle première dame, qui va être totalement réaménagée. Elle est actuellement «d’être complètement modernisée». Le 47e président des États-Unis assure qu’elle «sera plus belle que jamais une fois les travaux terminés».
Les travaux vont avoir un certain coût, à la hauteur de l’ambition de Donald Trump, à savoir 250 millions de dollars, soit un peu plus de 215 millions d’euros. Mais le président l’assure, le contribuable américain ne dépensera pas un dollar pour ce projet. En effet, il est «financé par des fonds privés, notamment par de généreux patriotes, de grandes entreprises américaines et par votre serviteur». Dans le détail, certains d’entre eux ont participé à un grand dîner pour les remercier. On notait notamment la présence des patrons d’Apple, de Google, de Microsoft, d’Amazon ou encore de Palantir.
8 000 mètres carrés pour 1 000 personnes
La salle de bal devra pouvoir accueillir jusqu’à 1 000 convives. Pour ce faire, ce sont pas moins de 8 000 mètres carrés qui seront aménagés dans l’aile est de la Maison-Blanche. De grands changements à venir donc pour la demeure de Donald Trump (le temps de son mandat), qui ont été lancés avant même d’avoir obtenu l’autorisation préalable de la commission nationale de planification de la capitale. Cette dernière est censée approuver les travaux concernant les bâtiments gouvernementaux à Washington. Il en va de même pour la rénovation de ces édifices. Pas un problème pour le président de cette commission, Will Sharf, qui n’est autre… que l’un des conseillers de Donald Trump ! Il a jugé qu’il n’avait pas compétence s’agissant des bâtiments fédéraux…


















