Les mesures nouvelles de hausse et de baisse des prélèvements obligatoires (impôts et cotisations sociales) se sont traduites par une diminution nette d’environ 40 milliards d’euros de ces prélèvements au cours des années 2018 à 2021 (hors mesures d’urgence temporaires).

Si des économies ont été constatées en 2018, les dépenses publiques ont été accrues au cours des années suivantes (hors mesures d’urgence et de relance). Cette réduction des prélèvements obligatoires n’a donc pas été financée par des économies et elle creusera durablement le déficit public, ce qui conduira un jour ou l’autre à devoir prendre des mesures de redressement. Il existe des évaluations provisoires de certaines de ces mesures fiscales, mais l’impact global de l’ensemble de ces mesures sur l’activité économique et sur la répartition des revenus reste à évaluer. Je me contenterai donc d’observations générales sur certaines d’entre elles.

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