
La dette publique française explose encore un peu plus. Elle s'établissait à 113,9% du PIB à fin mars (ou 3 345,4 milliards d'euros) et 112,1% au deuxième trimestre 2024 (ou 3 229,7 milliards). Mais d'avril à juin, elle a augmenté de 70,9 milliards d'euros, une hausse provenant essentiellement de la dette de l'Etat (+64,3 milliards d'euros).
La publication de l'Institut national de la statistique intervient dans un climat social tendu, les syndicats venant d'annoncer une nouvelle journée de mobilisation le 2 octobre prochain, déçus de leur dernière entrevue avec Sébastien Lecornu, qui doit encore dévoiler ses orientations budgétaires. Toujours sans gouvernement, le Premier ministre a jusqu'à la mi-octobre pour transmettre un projet de budget à l'Assemblée nationale qui puisse être adopté avant la fin de l'année.
D'autres pays encore plus mal lotis
Au deuxième trimestre, la dette des organismes divers de l'administration centrale s'est repliée de 1 milliard d'euros, celle des administrations publiques locales a reculé de 100 millions, tandis que la contribution des administrations de sécurité sociale à l'endettement a augmenté de 7,8 milliards. Comme le précise Ouest-France, si la France est l’un des pays de la zone euro les plus endettés (seules la Grèce et l’Italie ont un ratio dette/PIB plus élevés), certains pays hors de la zone ont une dette encore plus importante. Celle des États-Unis atteint 119 % du PIB, la dette japonaise dépasse les 210 % du PIB.


















