Face au défi de l’après-pétrole, certains pays comme la Suisse, la Norvège ou l’Australie, planchent sur une refonte de leur fiscalité pour l’adapter à la disparition progressive des moteurs thermiques. L'idée ? Taxer progressivement les modèles électriques. En France pour l’instant, l’heure est à la carotte. La voiture électrique bénéficie depuis plusieurs années de nombreuses aides, à l’échelle nationale et régionale, pour inciter les automobilistes à troquer leur véhicule essence ou diesel contre un électrique : prime à la conversion, bonus écologique, exonération du cheval fiscal (carte grise) ou de la taxe sur les véhicules de société (TVS), microcrédit véhicule propre…

Ainsi, en achetant une voiture électrique dont le prix n’excède pas 47.000 euros, vous pouvez prétendre jusqu’à 5.000 euros de bonus, voire 7.000 euros si votre revenu fiscal de référence par part est inférieur à 14.090 euros. Si vous troquez votre véhicule ancien contre un modèle peu polluant neuf ou d’occasion, vous pouvez même cumuler avec la prime à la conversion (jusqu’à 6.000 euros), sous conditions de revenus et selon le véhicule que vous envoyez à la casse.

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