«La solidarité, oui, mais la prudence avant tout.» Le message martelé par certaines associations est lourd de sens alors que les escroqueries se multiplient. Et dernièrement, ce sont pourtant des associations bien connues des Français qui sont victimes de fraudes et d’usurpations d’identité dans plusieurs régions de France, a repéré ICI. A commencer par le Secours populaire. Dans un message publié sur Facebook le 29 octobre dernier, l’association qui lutte notamment contre la pauvreté en France a mis en garde contre «une arnaque» en Loire-Atlantique.

Et plus précisément à Couëron où une dame a signalé «le passage de deux personnes se présentant à son domicile pour demander des dons au nom du Secours populaire». L’association fondée en 1945 précise qu’elle ne fait jamais de porte-à-porte pour demander des dons, mais principalement du démarchage dans la rue. En revanche, d’autres associations font du porte-à-porte pour tenter de convaincre les Français. Toutefois, contactées par ICI, la Croix-Rouge ou l'UNICEF rappellent qu’elles ont un mode de fonctionnement bien particulier.

Ne jamais donner d’argent en liquide

En effet, et c’est là où il faut être très prudent : jamais la Croix-Rouge ni l’UNICEF ne demandent d’argent en liquide ou de chèques. Selon les responsables des associations, les démarchages servent uniquement à tenter de récolter des dons mensuels en récoltant les RIB des Français. Les deux associations rappellent que leurs membres portent des tenues spécifiques ainsi qu’un badge. A la Croix-Rouge, la tenue est un polo, accompagné d’un polaire rouge.

Enfin, si vous n’êtes pas certain, votre mairie est toujours avertie si une opération de porte-à-porte est organisée et la relaie sur son site internet ou ses réseaux sociaux. Alors que différentes campagnes de dons sont lancées en fin d’année, y compris avec le Téléthon début décembre, les autorités réclament la plus grande prudence. Ne donnez jamais d’argent en liquide lorsqu’un inconnu frappe à votre porte, ni de chèque. La recommandation est la même pour les faux démarcheurs de calendriers. La réglementation est très précise à ce sujet dans les grandes villes, notamment.