Le CAC 40 tente de limiter la casse de cette semaine, avec un rebond ce vendredi (à l’heure où ces lignes sont écrites). Alors que l’Iran et Israël poursuivent les hostilités, Donald Trump a tenu des propos ambivalents, qui continuent à laisser la porte ouverte à une participation des Etats-Unis aux frappes contre Téhéran. Une phase de réflexion qui pourrait durer une quinzaine de jours selon Washington. Or, une implication directe des Etats-Unis dans la guerre Iran - Israël fait figure d'épouvantail, pour la communauté financière.

Ce scénario favoriserait en effet «un risque d'extension du conflit avec l’Iran», déplore LBP AM (La Banque Postale Asset Management), qui avertit qu’en cas de perturbation du détroit d’Ormuz (où circule 20% du pétrole mondial), le prix du baril de Brent pourrait s’envoler bien au-delà de 80 dollars le baril. Un risque qui, s’il devait se concrétiser, «commencerait à plomber les perspectives de la croissance économique mondiale» (et la Bourse), met en garde le gérant d’actifs de La Banque Postale.

Le CAC 40 et Wall Street s’inquiètent du scénario d’un blocage du détroit d’Ormuz, mais ce risque est à relativiser

Les investisseurs en actions redoutent un embrasement régional au Moyen-Orient et un blocage par l’Iran du détroit d’Ormuz, mais depuis le début des années 1980, «l’Iran a déjà brandi ce spectre à 15 reprises (notamment pendant la guerre Iran-Irak, en 2008, 2011, 2021, 2018, 2019, 2022, 2024 et aujourd’hui) et n’a jusqu’ici jamais mis sa menace à exécution», relève Pictet asset Management. Et même si l'Iran devait tout de même sauter le pas, il y aurait «des alternatives pour acheminer le pétrole, notamment l’oléoduc Est-Ouest de l’Arabie Saoudite», fait en outre valoir la société de gestion.

Du côté des Banques centrales, la Fed (la Réserve fédérale, Banque centrale des Etats-Unis) devrait abaisser une à deux fois ses taux directeurs cette année, et a priori deux fois de plus en 2026. Le cycle d’assouplissement monétaire généralisé des Banques centrales depuis 2024 se poursuit (le Japon excepté). Alors qu’il «devrait continuer dans les prochains trimestres, il explique la relative résistance de l'économie mondiale face aux chocs et devrait limiter le ralentissement de la croissance mondiale au second semestre. Il devrait aussi favoriser une reprise graduelle en 2026 (sauf en cas de nouveau chocs très négatifs)», juge LBP AM.

La sélections d’actions en Bourse de Momentum résiste bien mieux que le CAC 40

Malgré le repli de la Bourse de Paris cette semaine, la sélection d’actions en Bourse de Momentum, la lettre d'investissement premium quotidienne de Capital, a fait mieux que résister, de nombreuses valeurs sélectionnées ces derniers temps affichant un bien meilleur parcours que celui du CAC 40 (-1% cette semaine, à l’heure où ces lignes sont écrites), d’un vendredi à l’autre : +7% pour Clariane, +18% pour SES, +5% pour Sopra Steria. En outre, nos lecteurs ont pu acheter à nouveau Orange dans le creux de la vague (sur un plancher d’un mois), récemment.

CAC 40, Orange, Renault, Total, FDJ, Sanofi, LVMH… au programme de Momentum cette semaine

Cette semaine, outre nos analyses régulières sur le CAC 40, nos analystes ont aussi livré leurs anticipations sur de nombreuses actions en Bourse (avec des scénarios haussiers ou baissiers) : Saint-Gobain, Capgemini, Worldline, SES, Danone, Teleperformance, FDJ, Spie, Sanofi, Orange, Kering, Total, Clariane, LVMH et Renault. Découvrez chaque jour notre analyse technique, financière et économique du CAC 40 et des actions en Bourse. Et achetez des actions au bon moment avec Momentum. En optant pour un abonnement d’un an, 5 mois sont offerts. Pour en profiter, il suffit de cliquer sur le lien inséré ci-après.