«Rien qu’en France, récupérer toute la peinture gaspillée pourrait suffire à repeindre entièrement Marseille tous les ans», a calculé la fondatrice de Circouleur. Maïlys Grau, 39 ans, aurait pu prendre Bordeaux en exemple, à côté de laquelle sont basés ses locaux de Blanquefort, mais la ville ne serait pas assez grande pour absorber les 35.000 tonnes cumulées de produits qui finissent au fond des pots – des peintres en bâtiment comme des particuliers –, sont collectées en déchetteries et plus tard incinérées. Le pire, pour l’environnement, ne réside pas dans la fumée produite: l’empreinte environnementale d’une peinture est surtout élevée sur les étapes de fabrication et le transport des composants.

La suite est réservée aux abonnés
Abonnez-vous à Capital à partir de 1€ le premier mois
  • Accès à tous les articles réservés aux abonnés, sur le site et l'appli
  • Le magazine en version numérique
  • Navigation sans publicité
  • Sans engagement