"Désolé, cela ne va pas être possible." Les Chinois ne répondent qu’aux journalistes chinois. Au Salon du Bourget, même l’entretien du stand est réalisé par des Chinois, plutôt que par un prestataire. La Société de l’industrie aéronautique de Chine (AVIC) est un groupe public gigantesque, à la tête d’une centaine de filiales et d’un demi-million d’employés. Elle fabrique l’essentiel des avions, hélicoptères et drones militaires, présentés au Bourget sous la forme d’une vingtaine de maquettes.

"Tiens, ça me fait penser à quelque chose", ironise un visiteur en trouvant à l’hélicoptère Z-10 des similitudes avec l’Apache de l’américain Boeing. "C’est très inspiré", chuchote un autre. Entre les Russes qui s’agacent de voir le chasseur J-20 reprendre le design de leur prototype MiG 1.44 et les Français qui voient de petits airs du Neuron de Dassault dans le drone GJ-11, les accusations de copie ne cessent jamais.

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