Mai 2023. Le navire de 40 mètres estampillé Plastic Odyssey vient de s’arrimer dans le port de Recife, au nord-est du Brésil. C’est la huitième escale d’une expédition hors norme de trois ans autour du monde. Douze jours de traversée depuis le Cap-Vert, au large des côtes africaines, la précédente étape. L’équipage compte une dizaine de marins aguerris. Et autant de personnes aux profils variés, ingénieurs, formateurs et même cameraman, pour documenter le voyage. «Nous commencions à être à court de vivres», raconte Simon Bernard, l’un des initiateurs de cette épopée, électrisé à l’idée d’aborder un nouveau continent. Car tout se joue à terre. Plastic Odyssey n’est pas un bateau nettoyeur. Plutôt un laboratoire flottant, vecteur de solutions pour réduire et recycler localement les déchets plastiques. Chaque minute, 20 tonnes de plastique sont déversées dans les océans, 90% de cette pollution marine provient des villes côtières d’une trentaine de pays à bas et moyens revenus. Celles qui jalonnent l’itinéraire du Plastic Odyssey, depuis son départ, le 1er octobre 2022, du port de Marseille.

La suite est réservée aux abonnés
Abonnez-vous à Capital à partir de 1€ le premier mois
  • Accès à tous les articles réservés aux abonnés, sur le site et l'appli
  • Le magazine en version numérique
  • Navigation sans publicité
  • Sans engagement