«On peut mélanger les déchets verts et alimentaires ?», «Comment fait-on quand il fait chaud ?», « La collecte, c’est obligatoire ?». Au Salon des maires et des collectivités locales, en novembre, le point d’information sur les biodéchets a été pris d’assaut par des élus angoissés, et pas toujours au fait des nouvelles obligations leur incombant à partir de 2024. Dès ce début d’année, ils devront en effet fournir une solution de tri à la source des biodéchets. Et faire en sorte que leurs administrés puissent remplir leur bioseau ou leur composteur d’épluchures, de restes de repas et de déchets verts.

Une disposition prévue par le droit européen, comme par la loi antigaspillage de 2020. Le problème, c’est que, d’après les estimations de l’Agence de la transition écologique (Ademe), un tiers seulement des collectivités devraient être d’emblée en règle, loin de l’objectif de 100%. Les entreprises, cantines ou restaurants, sur lesquelles pèse aussi cette réglementation, ne sont guère plus en avance. Une impréparation confirmée par la Commission européenne, qui a classé la France parmi les mauvais élèves en matière de traitement des ordures ménagères.

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