
Le coup de gueule a été salvateur. La SNCF a décidé d’annuler l’amende de Sophie Vouzelaud, première dauphine de Miss France en 2007, alors que celle-ci avait relaté mardi sur les réseaux sociaux la mésaventure vécue dans un train Intercités. Elle a écopé d’une amende de 275 euros car son billet de train portait le prénom de son mari, qui avait effectué la réservation. Elle a pourtant essayé d’expliquer la situation et de plaider sa bonne foi au contrôleur qui l’a sanctionnée.
Celui-ci est resté insensible à ses explications, n’a pas voulu prendre en compte son handicap (qu’elle a tenté de lui expliquer) ou téléphoner à son mari. Exprimant son "dégoût", sa "honte", sa "colère", Sophie Vouzelaud a dénoncé l’attitude menaçante du contrôleur, alors que des passagers ont assisté à la scène sans réussir à raisonner l’employé de la SNCF. La jeune femme a raconté avoir terminé en larmes et a demandé à l’entreprise ferroviaire s’il était normal "d’être discriminée en raison d’un handicap par un agent d’un service public".
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Ce message a été partagé plus de 6.000 fois sur Facebook. Mercredi, Sophie Vouzelaud a publié un autre message pour remercier du soutien reçu et a annoncé que la SNCF l’avait contactée pour présenter ses excuses. "A la vue des éléments que j’ai apportés, ils ont décidé d’annuler mon amende. Maintenant, je sais pouvoir compter sur eux pour faire avancer les questions d’accessibilité, comme ils peuvent aussi compter sur moi", a-t-ele ajouté, demandant à ses fans de "ne pas mettre tous les agents de la SNCF dans le même sac". La SNCF n’a de son côté pas communiqué officiellement à ce sujet.
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