Les fêtes de fin d’année se présentent. Dans quelques semaines, il sera temps de réveillonner. Alors que certains achètent leurs cadeaux de Noël, d’autres doivent penser au fisc. Et pour cause, à partir de ce lundi 1ᵉʳ décembre, c’est le début de la campagne de déclaration de la contribution différentielle sur les hauts revenus, la fameuse CDHR. Si vous ne savez pas de quoi il en retourne, c’est sans doute tout à fait normal. Introduite par le nouveau budget 2025, elle concerne les personnes les plus aisées de notre pays, rappelle La Dépêche.
D’après l’administration fiscale, cette CDHR concerne 40 000 contribuables environ. Concrètement, vous n’avez rien à faire si vous gagnez moins de 250 000 euros par an (500 000 euros pour les couples). En revanche, si c’est votre cas, vous devez vous intéresser à la question suivante : le total de vos versements au fisc atteint-il 20% de vos revenus ? Si ce n’est pas le cas, alors vous devez verser la différence aux impôts. Il faut d’ailleurs verser un acompte équivalent à 95% de la valeur de la CDHR durant les deux semaines de la campagne déclarative.
Un expert-comptable conseillé
Si vous êtes concerné, mais que vous êtes un peu perdu, sachez que l’administration fiscale a pensé à vous. Un simulateur est disponible sur le site des impôts pour vous aiguiller au mieux. Le fisc a bien conscience de la complexité du calcul : il conseille de faire appel à un expert-comptable pour être bien certain de ne pas faire d’erreur. La tâche s’annonce d’autant plus ardue que, contrairement aux autres contribuables, les plus hauts revenus français doivent réaliser cette étape fiscale avant même la fin d’année (au printemps pour les autres), et ce, alors qu’une certaine partie des rémunérations telles que les dividendes ou les revenus des contrats de capitalisation n’interviennent qu’en fin d’année.
Bien que la mesure soit exceptionnellement en place cette année pour renflouer les caisses de l’État, elle pourrait perdurer. En effet, les sénateurs ont la volonté de la reconduire dans le budget de l’année prochaine. Les députés y sont aussi favorables, et ce, aussi longtemps que le déficit ne soit pas redescendu sous les 3%. Attendez-vous donc à continuer de la payer quelques années…
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