
La Guadeloupe sonne l’alerte face au danger des airbags Takata. Les autorités de l’archipel, où un nouveau décès lié au déclenchement d’un airbag a été enregistré fin mars, ont lancé une vaste campagne de communication pour accélérer le retrait des modèles défectueux, rapporte le magazine Auto Moto. L’objectif est d’inciter les automobilistes à faire remplacer des équipements potentiellement mortels. La démarche est simple : inviter chaque conducteur à vérifier le numéro de série de son véhicule afin de savoir s’il est concerné. En cas de confirmation, un rendez-vous doit être pris sans délai pour procéder au remplacement de l’airbag.
En Guadeloupe, un véhicule sur dix serait «potentiellement dangereux», selon la préfecture de l’archipel. «On avait identifié 40 000 voitures qui circulaient encore avec ces airbags sur le territoire, [...] c'est énorme», a expliqué à l'AFP le préfet de ce département d'Outre-mer, Xavier Lefort. Quelque 20 000 véhicules doivent encore faire changer leurs airbags, a-t-il précisé.
Quatre gros constructeurs attaqués en justice
En raison d’un gaz qui se détériore avec le temps, les airbags Takata défectueux peuvent exploser et projeter des fragments métalliques au visage des conducteurs. Ce risque est aggravé dans les régions chaudes et humides. Outre cette campagne massive de communication, les autorités guadeloupéennes ont mis en place un numéro vert (0800 700 800) pour permettre aux automobilistes de vérifier si leur véhicule est concerné et de prendre rendez-vous pour faire remplacer gratuitement les airbags défectueux.
Le scandale des airbags Takata secoue l’industrie automobile depuis 2014, contraignant de nombreux constructeurs à rappeler des centaines de milliers de véhicules dans le monde pour remplacer ces équipements défectueux. Plusieurs marques, dont BMW, Toyota, Mercedes ou encore Volkswagen, font l’objet de plaintes dans cette affaire.
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