Après la sensibilisation, place à la verbalisation : depuis début mars, la voie de gauche du périphérique parisien est réservée au covoiturage, aux transports collectifs, taxis, véhicules de secours et personnes à mobilité réduite. Les automobilistes surpris par les radars à emprunter cette voie en étant seuls dans leur véhicule, étaient jusqu'alors avertis par un message s'affichant sur les panneaux pour leur demander de rouler au bon endroit. Une phase «pédagogique» qui touche donc à sa fin. Comme l'indique L'Indépendant, ce 1er mai marque l'entrée en vigueur effective de cette mesure, et désormais, les contrevenants seront verbalisés.

Le système de vidéo-verbalisation est déployé, prêt à infliger à chaque automobiliste roulant indûment sur la voie de gauche, une amende de 135 euros. Héritage des jeux olympiques de Paris 2024, cette voie réservée aux mobilités partagées répond à une volonté de la ville de résorber les niveaux de pollution liés à l'utilisation de la voiture : «Le périphérique est l’autoroute urbaine la plus fréquentée d’Europe et c’est un véritable scandale sanitaire. Le demi-million d’habitants qui vivent de part et d’autre de cette autoroute urbaine sont exposés à des niveaux de pollution encore bien trop importants avec 30 % d’asthme en plus chez les enfants» expliquait récemment Dan Lert, adjoint chargé de la Transition écologique.

La voie sera active du lundi au vendredi 7 heures et demie par jour

La voie de covoiturage sera active à certains moments de la journée, durant lesquels des panneaux au losange blanc sur fond bleu seront allumés. Vous pouvez d'ores et déjà noter les horaires d'activation : du lundi au vendredi de 7h à 10h30 et de 16h à 20h. La préfecture de police pourra la désactiver en cas de bouchons importants. Certains tronçons de l’autoroute A1, au nord de Paris, et de l’A13 à l’ouest sont également concernés, précise L'Indépendant. Au sud, 7 des 35 kilomètres, qui séparent le quai d’Issy de la porte de Bercy, y échappent pour l'instant, mais la Ville projette de dépenser 7 millions d’euros pour leur intégration dans le dispositif.