La dernière opération en date du côté des Mousquetaires remontait à la rentrée. Les 5 et 6 septembre derniers, il était possible de faire quelques économies sur l’essence et le gazole dans toute la France. Le groupe Les Mousquetaires renouvelle l’opération à la veille de Noël. C’est ce qu’a confirmé ce matin Thierry Cotillard, le patron du groupement sur l’antenne de TF1. «On va le faire, le week-end du 19 et 20 (décembre)», a-t-il assuré, soulignant que «toutes les stations du groupe Intermarché seront à prix coûtant».
Selon Thierry Cotillard, l’opération était nécessaire alors que le gazole est actuellement vendu «autour de 1,55 euro». Plus précisément, selon les données du ministère de la Transition écologique, le litre de gazole est un peu plus élevé, à 1,60 euro en moyenne, mais il est en nette baisse puisqu’il était encore affiché à 1,69 euro il y a encore trois semaines. Dans le même temps, le SP95 - E10 baisse également sur la même période, affiché actuellement à 1,67 euro.
Intermarché toujours en concurrence avec Leclerc
Cette nouvelle opération à prix coûtant a été l’occasion pour Thierry Cotillard de rappeler qu’il se livrait toujours à une petite guéguerre avec son concurrent Michel-Edouard Leclerc. «C’est la compet’ avec les ‘Bleus’, nos confrères de chez Leclerc, on est à touche-touche pour la première place», a-t-il confié avec le sourire sur TF1, confirmant qu’il y aurait un fort trafic sur tous les parkings de son enseigne ce week-end.
Plus globalement, les deux enseignes se tirent la bourre au niveau des carburants au niveau national. Selon les données d’Auto-Moto, lundi 15 décembre, elles proposaient le SP95 - E10 le moins cher dans certaines de leurs stations, à 1,552 euro (Intermarché) et 1,558 euro (Leclerc).
Le patron du Groupement Les Mousquetaires a enfin confirmé que le week-end et la semaine qui arrive seront les plus «gros» en termes de chiffre d’affaires. «En province, c’est un phénomène, le moment à ne pas louper.» Il a évoqué l’exemple des plateaux de fruits de mer qui peuvent «représenter 15% du chiffre d’un magasin» alors que, normalement, «c’est 3-4%».
