La France compte actuellement 4 000 radars automatiques en fonctionnement. En 2025, leur nombre devrait légèrement augmenter pour atteindre 4 160. Les excès de vitesse notifiés sur chaque PV en vitesse retenue, sont censés prendre en compte une marge d’erreur avec laquelle chaque radar de vitesse mis en service en France opère. Ces marges diffèrent selon les appareils avec lesquels la vitesse est enregistrée, mais également en fonction de la vitesse à laquelle circule le véhicule au moment de l’enregistrement.

Comme le rappelle le Merci pour l'Info le 9 février, Les radars fixes installés aux abords des routes appliquent une marge technique de 5 km/h pour les vitesses inférieures à 100 km/h. Au-delà, une tolérance de 5 % est appliquée. Concrètement, un conducteur sera verbalisé à partir de 56 km/h en zone limitée à 50 km/h.

Les radars embarqués dans les véhicules des forces de l’ordre ont des marges plus élevées :

  • 10 km/h pour les vitesses inférieures à 100 km/h.
  • 10 % pour les vitesses supérieures à 100 km/h.

Ainsi, un véhicule sera flashé à partir de 146 km/h sur autoroute, 124 km/h sur voie express et 61 km/h en agglomération. Ces appareils, placés dans ou à l’extérieur d’un véhicule arrêté, suivent les mêmes marges d'erreur que les radars fixes : 5 km/h sous 100 km/h et 5 % au-delà.

Aucune modification des marges en 2025

Contrairement à certaines rumeurs, les marges d’erreur des radars restent inchangées en 2025. L'arrêté du 4 juin 2009 encadrant ces dispositifs n’a pas été modifié. Il n’y a donc pas d’augmentation de la tolérance, contrairement à ce qu’avaient annoncé certains médias. Les sanctions pour excès de vitesse varient selon l’ampleur du dépassement. En dessous de 20 km/h, l’amende peut atteindre 750 euros avec un retrait d’un point. Entre 20 et 40 km/h, la sanction inclut jusqu’à trois points en moins et une suspension de permis de trois ans pour les excès supérieurs à 30 km/h.

Au-delà de 40 km/h, le retrait passe à quatre points et des restrictions de conduite s’appliquent. Pour un dépassement de 50 km/h ou plus, l’amende grimpe à 1 500 euros, avec suspension de permis et possible confiscation du véhicule. En cas de récidive, les sanctions incluent une peine de prison de trois mois, 3 750 euros d’amende et des interdictions de conduite prolongées.