Ceux qui ont un jour tenté de remonter leur moto à partir de pièces détachées le savent : se lancer à l’aveuglette dans cet exercice a toutes les chances de mener à la catastrophe. Chaque pièce doit être replacée avec adresse et, surtout, en suivant un ordre précis. Et pas un seul des 540 salariés de l’entreprise MBK ne dira le contraire : la mécanique est un art qui ne souffre aucune tricherie. Installés en périphérie de Saint-Quentin (Aisne), dans plus de 11 hectares de bâtiments industriels, les «MBK» sont les héritiers spirituels de la mythique Motobécane bleue, le deux-roues qui a promené nos aïeux pendant plus de quarante ans. Né dans les années 1920, ce fleuron national était au bord de la faillite lorsqu’il a été repris, en 1983, par le constructeur japonais Yamaha.

Le propriétaire a changé, mais le savoir-faire français est resté, même si les «mobs» ont disparu du catalogue pour céder la place à des engins plus en vogue, tous marqués du sceau aux diapasons croisés, emblème de Yamaha. MBK produit en effet, pour tout le marché européen, les scooters X-Max, bien connus des citadins, la moto MT07, une petite boule de nerfs de 700 cm3, ou encore la Ténéré, une machine taillée pour les rallyes, qui rencontre un vif succès dans les concessions.

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