Après plus de 10 ans de Windows 10, Microsoft mettra son système d'exploitation à la benne le 14 octobre 2025. Cela signifie très concrètement que, passé cette date, plus aucune mise à jour de sécurité gratuite ne sera déployée. Vous vous demandez si votre votre ordinateur peut passer à Windows 11 ? La nouvelle version du système d'exploitation est plus exigeante et les prérequis matériels sont donc plus élevés. Si bien que toutes les machines ne pourront pas assumer. Heureusement, il y a des manières très simples de vérifier la compatibilit". Nous vous les détaillons ici.

Quelle est la configuration minimale requise ?

Déjà, il faut votre PC soit doté d'un processeur récent (Intel Core de 8ᵉ génération ou AMD Ryzen 2000, sortis après 2018). Un minimum de 1 GHz, 2 cœurs, 64 bits et 4 Go de RAM est également nécessaire. La carte graphique doit, elle, être compatible DirectX 12 et pilote WDDM 2.0. Le strict minimum de stockage est fixé à 64 Go. Enfin, le démarrage sécurisé (Secure Boot) et la fameuse puce de sécurité TPM 2.0 sont aussi obligatoires. En clair, des millions de vieux PC risquent de ne cocher toutes les cases et seront laissés sur le carreau. Pour savoir si vous êtes concerné, voici comment procéder.

Comment savoir si mon PC est compatible Windows 11 ?

La méthode la plus simple consiste à se rendre dans les paramètres de Windows 10, via le menu "Mise à jour et sécurité". Si votre ordinateur est éligible, Windows vous proposera directement de lancer la mise à niveau.

Sinon, la voie royale reste l'outil officiel de Microsoft : "PC Health Check" (ou Contrôle d’intégrité du PC). Ce petit logiciel gratuit, à télécharger sur le site de la firme, analyse votre configuration en quelques secondes et vous donne un diagnostic clair. En cas de non compatibilité, il précise même quel composant ou réglage bloque le passage à Windows 11, qu'il s'agisse du processeur, du TPM ou du Secure Boot.

Mon PC est n'est pas compatible : quelles sont mes options ?

Si votre machine ne passe pas le test, tout n'est pas encore perdu. La première chose à faire est de vérifier dans le BIOS de votre ordinateur si les options "Secure Boot" et "TPM 2.0" ne sont pas simplement désactivées. Un simple réglage peut parfois suffire à rendre votre appareil éligible.

Si le blocage persiste, Microsoft a mis en place une solution de sursis : le programme « Extended Security Updates » (ESU). Face à la grogne des consommateurs, le géant américain proposera des mises à jour de sécurité payantes pour prolonger la vie de Windows 10 jusqu'en 2028. Pour les particuliers, la première année sera gratuite à condition d'utiliser un compte Microsoft. Au-delà, il faudra mettre la main à la poche. Mais, cette solution temporaire, ne fait finalement que repousser le problème.

Une autre option, plus risquée, consiste à rester sur Windows 10 sans aucune mise à jour de sécurité après l'échéance. C'est une porte ouverte aux cyberattaques, et même un bon antivirus ne pourra pas combler toutes les brèches. À terme, vous risquez également de voir vos logiciels préférés, comme Google Chrome ou la suite Adobe, ne plus être compatibles avec votre système d'exploitation vieillissant. Enfin, la solution que Microsoft préférerait vous voir adopter est bien sûr la plus coûteuse : acheter un nouvel ordinateur sous Windows 11.