Neige prévue jeudi 20 novembre, températures inférieures à 10°C sur une partie de l'Hexagone... l'hiver est bien là. Après un début de novembre anormalement doux, le froid est arrivé et n'est pas près de repartir. Moment charnière pour chauffer son appartement ou sa maison, donc. Mais le froid ne réduit pas l'inflation, au contraire. En France 36% des ménages sondés affirment avoir du mal à payer leurs factures d'énergie. Alors, dans un contexte où les prix chauffent, comment lutter contre le froid à bas prix ?

Commençons par une réalité : le chauffage électrique est certes le moyen le plus simple et le plus répandu de se chauffer, mais il est aussi le plus onéreux. Selon RMC Conso, pour une maison de 100 mètres carrés, en prenant en compte le prix de l'électricité, 0,1952 euro par kilowattheure actuellement, et l'abonnement nécessaire à l'installation du chauffage, sur toute la saison hivernale, un chauffage électrique revient à 2 453 euros. Cette installation a donc davantage de sens pour une petite surface comme un appartement que pour une grande maison.

Chaudière ou poêle ?

D'autres méthodes pour se chauffer, assez classiques mais légèrement moins répandues, comme la chaudière ou le poêle à bois, peuvent être envisagées. Beaucoup moins cher, le poêle à bois, et précisément celui à bûches et non à granulés, revient à 1 058 euros sur la même période pour une maison de 100 mètres carrés. Beaucoup plus rentable donc que l'électrique. En revanche, le coût d'installation, lui, peut grimper très vite. Il peut aller de 500 à 8 000 euros. Un coût auquel il faut ajouter l'entretien et le ramonage du dispositif. Le poêle à granulés est légèrement plus cher, 200 à 300 euros en moyenne.

Pour la chaudière, la situation est encore différente. Les coûts d'installation sont encore supérieurs à ceux du poêle. Ils tournent en général autour de 10 000 voire 15 000 euros. Un coût qui est compensé par certaines aides et par le rendement. RMC Conso estime le coût pour une maison de 100 mètres carrés sur l'hiver entre 1 122 euros et 1 378 euros. Autre option, le gaz, qui est une méthode peu onéreuse mais a la spécificité de dépendre d'une énergie fossile. Une solution donc moins écologique et durable que les autres solutions citées plus haut.