Capital : C’est en Turquie que nous nous rencontrons. Qu’est-ce qui justifie votre présence à Istanbul ?

Sébastien Borget : La Turquie fait partie du top 10 des pays pour The Sandbox. The Sandbox vient juste de passer les cinq millions d'utilisateurs avec un wallet. Une croissance très largement portée par l'Asie, qui représente 31% de notre base en regroupant à la fois les utilisateurs, les créateurs, les partenaires ou encore les propriétaires de terrains. La Turquie - avec Hong Kong, la Corée du sud, le Japon, la Thaïlande, Singapour - fait partie de ces pays qui, actuellement, génèrent l'adoption avec des nouveaux partenaires, des nouvelles marques, des joueurs et créateurs qui rentrent dans notre univers. La force de la Turquie est d’être un marché très mature sur les quatre piliers sur lesquels Sandbox s’appuie pour construire une communauté : en premier lieu, il y a déjà un nombre conséquent de gamers équipés de PC et Mac, pas uniquement de mobile. C'est le second marché pour les MMORPG (jeu de rôle multi-joueurs en ligne, NDLR) après la Corée en général. Il y a une très bonne industrie de créateurs de jeux vidéo. La Turquie est référencée avec des sociétés comme Zynga qui ont racheté des studios. Enfin, en ce qui concerne la crypto, la Turquie est aussi l’un des pays au taux d’adoption le plus élevé, avec selon mes souvenirs, plus de 8 millions de wallets déployés. Ce n'est pas par hasard que Binance a choisi de faire sa blockchain week à Istanbul.

De quelle façon êtes-vous présent dans le pays ?

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