L’aura d’un Etat ne se mesure pas seulement à la solidité de son économie, à l’habileté de sa diplomatie ou à la puissance de son arsenal militaire. A l’heure de la mondialisation des communications et des échanges culturels, d’autres acteurs ont un rôle à jouer à l’ombre des cénacles du pouvoir. Qu’ils excellent dans l’art, le sport ou la gastronomie, leurs talents contribuent au «soft power» de la France, cette «habileté à séduire et à attirer» définie en 1990 par le politologue américain Joseph Nye.

Thomas Jolly

Acteur, metteur en scène de théâtre et d’opéra, il empilait déjà les récompenses, dont deux Molières en 2023 pour le spectacle musical «Starmania». Désormais, le patronyme de ce Normand de 42 ans est irréversiblement lié aux Jeux olympiques de l’été 2024 à Paris.

Directeur artistique des fabuleuses cérémonies d'ouverture et de clôture, il a osé placer les questions de genre au cœur de ses spectacles. Une témérité qui lui a valu une «vague d’amour», comme il dit, mais aussi une déferlante de messages haineux sur les réseaux sociaux.

Léon Marchand

En deux ans, le nageur de 22 ans a fait irruption dans le cercle étroit des ténors internationaux des bassins. Avec quatre premières places et une troisième aux Jeux olympiques de l’été 2024, Léon Marchand est même, toutes disciplines confondues, l’athlète le plus titré à Paris. L’année dernière, il a moissonné trois fois l’or aux Championnats du monde en grand bassin de Fukuoka, au Japon. Et le sportif aligne les records: olympiques (4), mondiaux (2), européen (1), français (2).

Aya Nakamura

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